LES DÉBATS DE LIBRINFO

Dans cette nouvelle rubrique  » LES DÉBATS DE LIBRINFO », nous rassemblons les commentaires d’un article sur un thème abordé par notre média, afin que ces commentaires soient lus par tous nos lecteurs et ainsi alimenter le débat.

 

LAÏCITÉ

FINANCEMENT PUBLIC DE L’UNIVERSITÉ CATHOLIQUE

LE DÉBAT

6/11/20 Dutheil Jeannette : l’enseignement public a très besoin d’aide. Où est la laïcité?

7/11/20 Michel Paillard : suis tout a fait d’accord tu peux communiquer  mes coordonnées si besoin de soutien

7/11/20 Claude Lansard : Entièrement en accord avec cette position.
La laïcité ne se discute pas et l’argent publique a bien d’autres affectations possibles.
Bon courage au collectif.

7/11/20 Alain Ganne : Soutien complet à ce collectif.
Que l’équipe municipale élue soutienne un projet piloté par un représentant de l’Opus Dei semble être un contre sens, pourtant cela ressemble beaucoup à ces hauts savoyards nimbés de catholicisme béat malgré les dégâts créés par cette religion qui se permet de s’emparer du terme « liberté » , école libre, alors qu’elle assujetti tous ceux qui la rejoignent.

La religion catholique n’a jamais accepté que les révolutionnaires et les républicains lui retirent son contrôle sur l’éducation.
La vraie Liberté est celle de l’école publique,  la véritable école de la république.

Et ils osent parler de séparatisme alors qu’ils l’organisent pour leur religion depuis la loi Debré !!!

8/11/20 Yves Meunier
Un non-sens absolu alors que Macron et ses ministres fustigent ce qu’ils nomment le « séparatisme » ! La cohérence voudrait qu’on ne favorise aucune confession : indispensable pour apaiser ces crispations que d’aucuns semble empressés d’attiser !!!

8/11/20 Jacques Defelice

BRAVO !
mais bcp d’énergie perdue ..
On a les mêmes avec la santé et tous le services publics.
Tout est fait pour favoriser le privé, i.e. les grandes fortunes.
Un régime politico-économique POUR LES ultra-RICHES.
Se plaindre auprès d’un régime a-démocratique n’est PLUS LE SUJET,
IL FAUT LE BALAYER pour instituer la DÉMOCRATIE.
Le gouvernement par le peuple pour le peuple.
C’est tellement facile à dire
et fou de ne pas le faire.
Nous observons des dérives permanentes vers plus d’autoritarisme qui ne sert qu’une chose : maintenir le pouvoir des ultra-riches et leurs vassaux
malgré un effondrement systémique.

 

COVID

CONFINEMENT

CONFINEMENT ET LE MEDEF

« Tant que ce gouvernement de droite sera en place, rien ne changera, et la « gauche » ne représente pas, pour l’instant, une alternative sérieuse et crédible d’une lutte anti-capitaliste. »
Le programme de la France Insoumise , ne vous apparaît-il pas comme une alternative crédible?
Si non, il n’y à plus qu’a désespérer.

Merci Gérard.

Je me permets une petite remarque en forme de question qui ne demande pas de réponse, est-ce bien raisonnable de demander à Macron qqchose pour les français ?
En tant que Président de la République, oui certainement ; à voir ses actions, non certainement.
Balayons plutôt que de gacher notre temps à quémander vainement …

Pourquoi cogner sur le MEDEF ?
Le MEDEF défend ses intérêts de classe. C’est le rôle premier des organisations institutionnelles (partis, syndicats ..).
Ces intérêts qui prévalent sur la majorité voire la France soit, mais cela, c’est le choix politique de la macronie et par là, celui des français…

Oui, il faut développer les petits commerces etc .. mais lutter chacun dans son petit commerce ou artisanat .. n’a AUCUNE chance contre l’organisation capitaliste et son efficacité redoutable.

C’est donc UNE POLITIQUE à faire, via un choix démocratique national.
UN CHOIX jamais fait explicitement. Cela exigerait un régime démocratique ..
Et là on retombe dans le marigot de la propagande médiatique de masse qui interdit de penser,
grâce à un prêt-à-penser scientifiquement produit pour nos temps de cerveau disponible.
Et là on retombe dans les mensonges scientifiquement élaborés par nos dominants.

Mais QUI a le temps d’en savoir assez pour comprendre et jeter hors ces scélérats ?
Et pour quelle alternative ?

La gauche délabrée par l’escroquerie au (du ?) PS .. et notre apathie crasse.
La seule alternative était LFI. (était car le mouvement a eu une chance, est-il possible d’en avoir une autre, dans ce mouvement ou un autre ?).

Notre niveau d’imbécilité se mesure à celle de notre exigence :
on demande aux alternants d’être des Dieux parfaits. Une stupidité de notre part versus l’urgence et l’importance de la crise civilisationnelle qui nous tombe dessus en nous écrasant (à ce sujet du moment, la vitesse de fascisation me fascine, dernier avatar : https://qactus.fr/2020/10/31/q-scoop-les-deputes-de-la-lrem-ont-depose-une-proposition-de-loi-de-securite-globale/).
Pour autant cette crise du capitalisme donc de notre civilisation (au moins 200 ans tout de même) n’est EN RIEN une surprise, pour qui a pris le temps de s’y intéresser.
La littérature regorge de textes dénonçant les méfaits du capitalisme. C’est pourtant ce que NOUS avons accepté depuis deux siècles en laissant-faire.

Alors quelle fibre faut-il secouer pour que nos concitoyens trouvent une alternative démocratique à cette dictature scélérate en voie de fascisation expresse ?
Quelles propositions ? quelles personnes pour confier le sort de la France ?
Le modèle monarchique impose une réponse introuvable alors que la réponse est : NOUS sommes le pouvoir. Donc ces questions sont mal posées. Il ne manque qu’une chose : notre acceptation à nous organiser, à nous faire confiance par notre ardeur à nous faire confiance dans une organisation du pouvoir, c’est à dire de la prise de décision.

J’accumule les trivialités ennuyeuses… j’arrête là.

PS Les Besnier sont scélérats de père en fils. Déjà dans les années 70 on hurlait à l’exploitation esclavagiste que faisait régner Besnier envers les petits producteurs.
Il en est de même de TOUS les capitalistes car ils y sont contraints (et y poussent) par le SYSTÈME économique savamment mis en place par la classe des ultra-riches.
L’UE en est l’archétype avec ses principes économiques mettant en priorité la rente capitaliste au détriment de tout le reste : c’est cela la politique, faire les choix. Nous avons voté contre et nous l’avons – il y a juste une absence de démocratie, c’est tellement simple…

 

HÔPITAL

COLLECTIF HÔPITAL ANNECY

LE DÉBAT

Effectivement et ce n ‘est pas un scoop les directeurs généraux de Change et de l’ARS doivent rendre des comptes au même titre que les responsables politiques qui ne cessent de mentir depuis le début de la pandémie empilant communication sur communication pour donner le change et l’illusion .Il en est de même de ceux qui les ont précédé durant la période Sarkozy Hollande Aux citoyens et citoyennes de se réveiller de ce cauchemar dans lequel ce gouvernement nous enferme .

 

COVID ET L’HÔPITAL D’ANNECY

LE DÉBAT

1/11/20 Schmilblick

Pour ouvrir des lits, il faut du personnel formé. et cela prend du temps !à force de naviguer à vue dans le service public pour des raisons financières et sociétales , nous en arrivons là !!!

 

3/11/20  Jaime (en réponse à Schmilblick)

les cliniques privées ???? Combien de lits ??? Le personnel ne manque pas semble t-il .Combien de personnes atteintes ou non du Covid 19 pourraient être prises en charge et ainsi désengorger l’hôpital public ? Serait-ce une bêtise que de demander à la préfecture de réquisitionner les cliniques privées ?
Par ailleurs comment se fait-il que la grippe saisonnière est disparue des radars alors que depuis quelques années nous avons droit à des feuilletons télé sur la pénurie des moyens justifiée du reste , les hôpitaux au bord du gouffre, saturés …? Peut-on avoir une transparence sur l’âge des personnes décédées non covid et Covid ? Compte tenu du report des dépistages pour autres maladies et des opérations il faut s’attendre aussi à des décès pour ces divers manquements . Seront-ils comptés Covid ? Je ne parle pas des personnes âgées dans les Ehpad auxquels Véran promet du rivotril car elles ne pourront être accueillies dans les hôpitaux comme au printemps dernier .Quelle prévention est prévue pour soigner les gens en amont pour éviter qu’ils rentrent à l’hôpital quand ce gouvernement intervient même jusqu’à la liberté de prescrire pour les médecins …. Sommes-nous encore en démocratie ?

 

GUERRE DE RECRUTEMENT DU PERSONNEL DE SANTÉ PAR LA SUISSE

LE DÉBAT

8/11/20 Jacques Defelice

C’est cela le capitalisme. Le pouvoir de tout acheter, de tout corrompre, de tout détruire.
Cela s’oppose au communisme, le pouvoir de s’entraider afin de ne pas nuire, de maîtriser la vie sociale.

Tiens, « ne pas nuire » .. n’est-ce pas précisément la devise, le grand premier principe de tout médecin ?

En privant d’autres de soins, la médecine suisse NUIT à la santé des français..
C’est contraire au serment d’Hippocrate que chacun a fait.
Peut-être cela leur serait opposable ?

 

10/11/20 Collet En réponse à jacques.

Quelqu’un qui ose écrire le mot « communisme », à féliciter ! Quand on assiste au matraquage « Vade rétro Stalinas », voilà un petit éclair d’autre chose que la morosité ambiante, l’anse,once de perspective, la société noyée dans le brouillard de la résignation. Un PCF à 30 % , on a eu la Sécu, à 2% , ben t’en a plus. Il faut un parti révolutionnaire, en France, qui face disparaitre les maîtres de l’économie, les Bouygues et consort. La propriété, c’est le pouvoir, a conclu Auguste Blanqui. Il y a pas mal d’années.

 

HÔPITAL D’ANNECY MENACÉ D’ASPHYXIE

En cas de menace de saturation, laquelle est attendue depuis des mois (d’après les rares infos que je retiens) il paraitrait logique d’augmenter la capacité des hôpitaux.
N’a-t-on pas en France une grande capacité à traiter des malades, une structure assez étoffée et étendue pour s’adapter et s’élargir ?
Or, toujours d’après ce que je crois savoir, les moyens des hôpitaux du service public ont été encore réduits depuis la dernière pandémie disons celle de l’hiver printemps 2020.

Comment peut-on concilier cette apparente contradiction du choix de réduire la capacité de soigner versus de mettre en péril de survivre des millions de gens réduits à mendier ?

Pourquoi ne pas s’endetter dans la santé toujours utile plutôt que s’endetter dans les aides temporaires ?
D’un coté un investissement utile à tous, de l’autre une subvention pour aider des gueux à manger faute de travail …

Je ne parviens pas trouver de réponse satisfaisante.
Je pense surement comme un âne.

 

Sans prendre la défense ayant un membre de ma famille travaillant à l’hopital et en parlant neutralement : les capacités sont déjà largement augmentées en « poussant les murs » (déprogrammations, réaffectation de personnel y compris non spécialisé et matériels), mais le problème n’est pas tant matériel mais surtout humain, on ne peut pas rattraper des années d’amincissement en claquant des doigts. Les recrutements sont-ils lancés, peut être que oui, mais la demande n’est pas là (salaire, condition de travail). La question du curseur se pose aussi, augmenter les capacité n’est pas une réponse éthique pour autant, car le but est plus que les personnes ne tombent pas gravement malades plutôt qu’un hôpital prêt à soigner « à tout de bras ».

 

LIBERTÉ

LOI SÉCURITÉ GLOBALE

A ce sujet j’invite les lecteurs et lectrices de librinfo d’aller sur le site du media tv voir une video très bien argumentée avec un journaliste de là bas si j’y suis et d’un juriste militant de la quadrature du net

 

ÉDUCATION

Rentrée en demi-teinte floutée

Bonjour, je suis juste « étonnée que les enseignants approuvent le port du masque en classe. Dominiq
ue Durandy

Auteur: librinfo74

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2 commentaires

  1. à propos de: HÔPITAL D’ANNECY MENACÉ D’ASPHYXIE
    en réponse à: 9/11/20 goupil 74

    **car le but est plus que les personnes ne tombent pas gravement malades plutôt qu’un hôpital prêt à soigner « à tout de bras » **

    Le souhait que les personnes ne tombent pas malades n’existe pas.
    Pas chez nos dirigeants. Où alors j’aimerais en voir les effets sur les décisions et les non décisions. J’ai une multitude de preuves du contraire.
    Donc ce commentaire me parait simplement FAUX.
    Pour autant et ce n’est pas contradictoire, je comprends bien que devant le trop grand afflux de malades, il faille réagir. Et les réactions ont été absurdes.
    La destruction des services publics EST une réalité dont l’hôpital est une composante.
    Je n’ai donc pas la moindre hésitation à confirmer mon avis : nos dirigeants, malgré les besoins urgents continuent de détruire les services de santé solidaire, c’est à dire le service public de la santé – et les autres.
    L’occasion de changer de politique n’a pas été prise malgré la formidable opportunité que personne n’aurait contestée. L’opportunisme si précieux au monde des affaires ne joue pas dans ce sens.
    Par contre il a joué dans l’autre sens : des commandes aux géants privés..
    sur le refrain criminel (le monde en crève) de l’efficacité du capitalisme.

    J’en conclus une fois de plus et sans contradicteur que nous sommes en régime de dictature des ultra-riches et que nous, la population nous nous y soumettons malgré notre nombre, nos droits, nos misères.

    C’est absurde pour un humain, à fortiori par une population, de se laisser pourrir la vie
    par une clique de salauds.

    PS merci pour cette synthèse.

    Répondre
  2. Loi de « sécurité globale » : une proposition pour interdire et punir la diffusion d’images des violences policières.
    La Défenseure des droits s’est dite « particulièrement préoccupée » par cette disposition du désormais très politique projet de loi de « sécurité globale ».
    La police fait la loi !
    La proposition de loi pour « une sécurité globale », émane de deux députés REM dont l’un d’entre eux est Jean-Michel Fauvergue (Seine-et-Marne) l’ancien patron du raid.
    Profitant de l’occasion offerte par ce texte, qui portait à l’origine sur la police municipale et le secteur de la sécurité privée, le gouvernement lui a accolé un troisième volet sur la protection des fonctionnaires de police et militaires, dont certaines dispositions sont controversées. La principale, qui figure à l’article 24, concerne la limitation de la captation d’images sur le terrain, notamment lors des opérations de maintien de l’ordre.
    Si la proposition de loi est adoptée, le fait de diffuser des vidéos de la police ou de la gendarmerie dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre, notamment, sera puni d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende.
    Dans un avis publié jeudi 5 novembre la Défenseure des droits, Claire Hédon, s’est dite « particulièrement préoccupée » par cette disposition qui ne doit pas « entraver ni la liberté de la presse, ni le droit à l’information ». Et la Défenseure de rappeler que « l’information du public et la publication d’images relatives aux interventions de police sont légitimes et nécessaires au fonctionnement démocratique ».
    Cet article suscite une vive opposition, en particulier du conseil des droits de l’homme de l’ONU, du défenseurs des droits, des journalistes, des cinéastes, des avocats et des associations de défense des droits humains.
    Les experts de l’ONU estiment que cette loi porte « des atteintes importantes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, notamment le droit à la vie privée, le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et le droit à la liberté d’association et de réunion pacifique » et place la France en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention européenne des droits de l’homme.
    Cas des violences policières
    Nous rappelons que sans des vidéos telles que celles qui sont visées par le texte, de nombreuses enquêtes récentes n’auraient pas pu avoir lieu, citant les affaires Benalla (place de la Contrescarpe), Cédric Chouviat, Geneviève Legay, Olivier Beziade ou les violences policières dans le Burger King bordelais en 2018. L’avocat de Cédric Chouviat considère que cette loi concerne « pratiquement tous les dossiers de violences policières ».
    Pourra-t-on encore filmer les policiers et .les gendarmes sans s’exposer à une lourde sanction ? Nous en doutons !
    Le droit d’informer est la première des libertés dans une démocratie. Mais sommes nous encore véritablement en démocratie ? Ne glisse -t- on pas petit à petit vers un régime de plus en plus autoritaire ?
    Un régime autoritaire prohibent l’expression des désaccords. (la liberté d’informer)
    Un régime totalitaire est un régime politique qui obtient l’obéissance de sa population en utilisant la propagande, la terreur et l’encadrement de la population.
    Vous ne rêvez pas nous sommes en 2020 !
    Pascal PRUVOT .

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