Pour le Préfet, Alain Espinasse, les relations entre Genève et la Haute-Savoie sont excellentes et un accord de régulation sur le recrutement de personnels soignants a été conclu.
Il est clair que nous sommes dans une logique de relations diplomatiques cordiales et apaisées, compte tenu de l’intérêt pour la France de ne pas froisser un partenaire économique non négligeable alors que la suisse débauche de nombreux personnels soignants formés en France.
Un dumping sans scrupule de la Suisse
La suisse n’a rien à faire des jérémiades françaises. Elle recrute en ce moment, coûte que coûte, 300 personnels soignants, au grand dam de la France. Un recrutement facile grâce à un pont d’or offert aux salariés français.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Une jeune infirmière diplômée d’État commence sa carrière en France à 1 400 € nets. La suisse lui offre 4500 € ! En plus, elle lui paye des 1 000 € de frais de dossier. On peut comprendre que l’offre est suffisamment alléchante et la tentation trop forte.
Une infirmière anesthésiste confirmée qui émarge à 2 400 € net à l’hôpital d’Annecy est recrutée 7 000 € en Helvétie.
Même en France, avec le covid, on assiste à des recrutements d’aide-soignants aux salaires étonnants
D’après Angélique Veutens, les hôpitaux de Paris recrutent actuellement des aide-soignants à l’indice 595 alors qu’une infirmière anesthésiste en fin de carrière à Annecy est à 598. Une situation qui illustre la non revalorisation des salaires de agents du service public hospitalier depuis des décennies.
8 novembre 2020
C’est cela le capitalisme. Le pouvoir de tout acheter, de tout corrompre, de tout détruire.
Cela s’oppose au communisme, le pouvoir de s’entraider afin de ne pas nuire, de maîtriser la vie sociale.
Tiens, « ne pas nuire » .. n’est-ce pas précisément la devise, le grand premier principe de tout médecin ?
En privant d’autres de soins, la médecine suisse NUIT à la santé des français..
C’est contraire au serment d’Hippocrate que chacun a fait.
Peut-être cela leur serait opposable ?
10 novembre 2020
Quelqu’un qui ose écrire le mot « communisme », à féliciter ! Quand on assiste au matraquage « Vade rétro Stalinas », voilà un petit éclair d’autre chose que la morosité ambiante, l’anse,once de perspective, la société noyée dans le brouillard de la résignation. Un PCF à 30 % , on a eu la Sécu, à 2% , ben t’en a plus. Il faut un parti révolutionnaire, en France, qui face disparaitre les maîtres de l’économie, les Bouygues et consort.La propriété, c’est le pouvoir, a conclu Auguste Blanqui. Il y a pas mal d’années.