Vivre !

ÉDITO

Plus de 120 morts, plus de 350 blessés à Paris, dont une centaine en « urgence absolue », des enfants, des femmes, des hommes, des êtres humains qui ne demandaient qu’à vivre !

Mais combien de morts en Syrie ?

Combien d’enfants, de femmes, d’hommes tués par les bombes occidentales, qui eux aussi ne demandaient qu’à vivre ?

Daesh n’est pas le mal, il est le symptôme du mal imposé par les politiques des pays riches sur des populations qui ne demandent qu’à vivre dans la paix.

Un mal généré par la mondialisation, avec son moteur alimenté par le carburant du profit qui a entraîné le pillage des richesses de ces pays, la destruction des terres agricoles vivrières, avec le soutien des dictatures corrompues de Saddam Hussein en Irak, de Mouammar Kadhafi en Lybie, de Bachar el Assad en Syrie, de Nentanyaou en Israël…

On ne supprimera pas les actes de violence en France et en Europe si la violence persiste dans les pays du Moyen-Orient.

Pour cela, la France devra montrer l’exemple en soutenant économiquement et militairement les résistants des mouvements de libération laïques en lutte contre les mouvements intégristes – qu’ils soient chiites ou sunnites – ou les dictatures de Bachar El Assad en Syrie, d’Erdogan en Turquie ou de Nentanyaou en Israël…

On ne va pas endiguer la violence criminelle en France en mettant en prison les 4000 ressortissants français soupçonnés de sympathie avec les mouvements djihadistes. Une mesure qui augmentera encore plus le nombre d’attentats terroristes.

Les terroristes manipulent les gouvernements européens.

En provoquant des attentats en France, la tactique de Daesh est de vouloir créer une situation de guerre civile, ce qui permet au gouvernement de se présenter comme le défenseur de notre Démocratie en justifiant les mesures sécuritaires de protection de la population par le déploiement des forces de l’ordre en instaurant l’État d’urgence, la fermeture des frontières.

Une situation qui donne au gouvernement une légitimité qu’il perd par son incapacité à répondre aux desoins légitimes de la population en matière d’emploi, de santé, de logement…

Mais ces mesures répressives entraîneront une escalade de la violence dans les mouvements islamistes radicaux, ce qui augmentera un développement encore plus fort de l’islamophobie.

Une spirale infernale qui risque de mettre en péril les fondements démocratiques de notre société.

Auteur: gfumex

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