Suspendue après 17 ans de travail au bloc

A 53 ans Lydie Lévy était une infirmière expérimentée du bloc opératoire de l’hôpital d’Annecy. Pas vaccinée, elle a été suspendue comme son salaire dès septembre dernier, malgré ses propositions de faire des tests autant de fois que le souhaitait la direction. Elle se dit écœurée par tant de mépris de son travail et n’envisage plus de retourner à l’hôpital d’Annecy car elle vient de trouver un travail en Suisse.

Quel est votre parcours d’infirmière ?

Je travaillais à l’hôpital d’Annecy depuis 2004 où je suis infirmière de bloc mais j’ai été suspendue car non-vaccinée en septembre dernier. Concrètement j’avais un diplôme classique d’infirmière, j’ai fait une école de bloc opératoire à Grenoble et j’accompagnais les chirurgiens et l’équipe d’anesthésie comme garante de la qualité de l’intervention. Au fil du temps mes conditions de travail se sont dégradées, je suis passée de cinq blocs opératoires dans l’ancien hôpital à dix-sept dans le nouveau et nous travaillions jusqu’à dix-huit heure d’affilé. Depuis trois ou quatre ans, je ne me sentais plus faire ce travail en sécurité, avec la nécessité de rendement imposé par la tarification à l’acte, le travail a été déshumanisé, c’était psychologiquement lourd. Aujourd’hui avec le recul, je suis heureuse d’avoir quitté cette ambiance.

Comment avez-vous traversé ces vagues du Covid ?

Les opérations étant déprogrammées, nous sommes restés un tiers de l’équipe au bloc et nous avons assuré les urgences, en enchainant, les gardes, les jours, les nuits. Au fur à mesure des vagues, elles ont été de moins en moins fortes., mais nous avons toujours été disponibles, nous avons fait notre travail au pied levé. La direction nous a même envoyé un mail en mars dernier, où même positif, nous n’avions pas le droit de s’arrêter de travailler. Mais au mois de septembre nous étions mis dehors, comme des pestiférés, sans aucun salaire, car nous n’étions pas vaccinés Tout cela sans salaire et en tant que fonctionnaire du service public, il n’y a qu’une faute lourde qui entraîne une suspension de salaire et encore si un jugement la confirme. Ce traitement qui montrait la considération accordée à notre travail a été la goutte qui a fait déborder le vase et j’ai décidé de partir !

Pourquoi en tant que soignante vous n’acceptez pas ce vaccin pour vous ?

Depuis toujours nous n’avons jamais vacciné une population durant l’épidémie. C’est une première, et jusqu’à maintenant tous les vaccins sont injectés après plusieurs années de tests. Pour celui-là il n’y a eu que des études in-vitro et le test sur les humains s’est déroulé sur seulement cent douze jours ! Moi un vaccin comme cela qui compte en plus un ARN, j’estime qu’il n’y a pas assez de recul. Je ne suis pas anti-vaccin et si nous avions un vaccin à virus atténué, je l’aurais fait mais là, non. Formée à l’hygiène, je n’ai jamais contracté le virus, même si je soigne des malades régulièrement. J’ai un rythme de vie adapté et me dope à la vitamine D. Au lieu de ma suspension j’ai proposé de me tester régulièrement, mais c’était impossible aux yeux de la direction. Aujourd’hui mon nouveau travail en Suisse me demande de le faire et je vois des triples vaccinés qui tombent malades. Ce vaccin est à mes yeux une vaste farce, une histoire d’argent, de lobbying et d’intérêt !

Mais aujourd’hui en réanimation, il y a beaucoup de non vaccinés ?

Oui, mais bien sûr. Mais si l’on regarde certains chiffres, comme les décès en réanimation après une hausse en 2020 entre 2019 et 2021, il n’y a pas plus de morts ! Il faut arrêter avec cette phobie, le virus est de moins en moins dangereux. ! . Mais la liberté du patient, n’existe plus avec ce forcing et cette méthode inédite de contraintes. On nous dit aussi que le vaccin ARN n’est pas intégrable au génome, sauf que ce virus, contient un fragment du virus du sida, comme l’a révélé le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine et personne ne sait quels seront effets à long terme de ce vaccin. Il y avait un médicament comme la chloroquine que tout le monde a pris pendant soixante-dix ans et comme par hasard quinze jours avant l’épidémie, la ministre de la santé de l’époque, la classe dans les substances vénéneuses. Vraiment, il y a trop de doutes pour moi. Comme ces gens de Pfizer condamnés depuis dix ans à plusieurs milliard d’amendes pour publicité mensongère. Et ce sont eux, qui passent aujourd’hui pour les sauveurs de l’humanité. C’est dérangeant quand même non ?

Vous faites quoi aujourd’hui ?

Je travaille en Suisse et même si j’ai dû reprendre un plein temps, là-bas, j’ai la reconnaissance de mon métier, par l’argent ! A Annecy, j’ai eu tellement le sentiment d’être méprisée que même si la direction me rappelle, je n’y retournerais pas. Il faut savoir que le quinze septembre, nous avons dû aller chercher nous-même notre courrier de suspension et pendant trois mois, nous n’avons plus eu de nouvelles. Et début décembre, je me suis présentée à l’entretien et le directeur a signé ma mise en disponibilité. J’avais une lettre de démission qu’il a écarté en raison des indemnités que ne voulait pas payer l’hôpital. Dans la région, nous avons la chance de pouvoir travailler en Suisse, mais partout en France les soignants partent et se reconvertissent. Que l’on ne me dise pas que c’est à cause de la Covid que les soignants sont débordés, mais tout simplement car 10% ont été suspendus  pour des raisons iniques !

Auteur: Annick MOSSAZ

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3 commentaires

  1. Vous avez bien raison et de la chance, Lydie, d’avoir rejoint les équipes à Genève, aux HUG, peut-être… Et je trouve que votre pensée pour celles et ceux qui n’ont pas cette opportunité car trop éloignés.es d’un canton suisse. est tout à votre honneur. J’espère seulement que les contraintes inhérentes à ce changement `drastique` ne seront pas trop lourdes. Vous pourrez ainsi bénéficier d’une bonne retraite … pas tout de suite, bien sûr !
    Avec mes cordiales salutations. Michèle Roberge (franco)genevoise.

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  2. Grand Merci pour cet excellent témoignage.

    il est clair, précis très informatif et confirme toutes nos alarmes.

    C’est maintenant une évidence :
    cet épisode covid est d’abord une très mauvaise farce
    à milliers de morts par la vaccination et milliards d’EUROS.
    Il y a tellement d’absurdités, de contradictions dans le comportement de nos dirigeants et des médias complices
    que cela cache qqchose.

    Que nous saurons bien un jour
    mais trop tard, vue la frénésie maintenant absurde à vacciner … toute la population
    et à installer une 5G d’urgence et que personne n’utilise.
    Les 2 sont liés par qqchose.

    peut-être ça ? :

    https://cv19.fr/2021/07/20/la-technologie-de-neuromodulation-a-base-de-graphene-est-reelle-le-communique-de-presse-dinbrain-neuroelectronics-decrit-des-biocircuits-controlant-le-cerveau-a-laide-de-graphene-pilote-par/

    hypothèse très spéculative mais on cherche à comprendre
    ce qui arrive à l’humanité, ici et ailleurs.
    Un défaut très complotiste, de tenter d’expliquer
    l’incompréhensible.
    C’est d’ailleurs une constante historique, le pouvoir déteste les explications
    et surtout les ‘explicateurs’ ; et c’est normal, Madame, Monsieur,
    puisque ce sont des complotistes.

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  3. Oui merci pour cet excellent témoignage.
    De plus Lydie Lévy conforte la position de Christian Vélot (que les faucheurs connaissent bien en tant que témoin caoital dans les nombreux procès) dans son interview avec Laurent Mucchielli sur ce lien:
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-christian-velot

    Ce lien m’a été indiqué par Françoise elle même anthropologue
    et membre des vigies devant l’OMS http://www.independentwho.org
    Elle a fait un remarquable travail sur cette mouvance OMS Gavi Bill le « philantropcapitaliste » qu’elle a pu publier sur ce site: https://anthropo-logiques.org/la-collusion-systemique-des-organisations-internationales-chargees-de-la-sante-mondiale-le-cas-specifique-de-geneve/

    Il faut rappeler sans cesse que ces « puissances d’argent » comme dénommées par le CNR rappelé ici:
    http://iwou.over-blog.com/2021/12/si-vous-ne-saviez-pas.html
    laissent les gens mourir des pesticides, du nucléaire, des autres pollutions industrielles,de guerre, de faim ou noyés très loin des yeux etc; Donc il à n’y a vraiment pas à croire qu’elles veuillent sauver les gens avec des vaccins expérimentaux ou non.

    Concernant le passage en force de la 5G, oui cela fait partie de leur idéologie imbécile de tout occidentaliser; numériser, contrôler surveiller (et punir Foucault), GPS, smartphone,Cartes B et vitale, vidéo surveillance etc.
    Ces grands dingues ne veulent pas voir que leur projet monstrueux ne peut que faire flop puisque les ressources s’épuisent pour alimenter cette Machine (Cf le règne machinale (via PMO https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1576).
    Selon l’IRIS (http://iris.ehess.fr/index.php) il n’y aurait que 20 à 30 ans de réserves mondiales de cuivre, cobalt, lithium etc. tous ces matériaux très demandés pour « électrifier » encore plus, « défossiliser » les transports, industries etc. Alors que les énergies dites renouvelables ne peuvent pourvoir à cette gabegie.
    Il reste 150 ans de charbon et 50 ou 60 de pétrole, Iris dit qu’en plus il faut laisser au moins 30% en terre pour ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement (et aussi peut-être pour les gens qui suivent…). Nous entamons bien la fin de la dite civilisation thermo-industrielle (Alain Gras)

    Cela me rappelle ce qu’écrivait Polanyi dans « la grande transformation », en gros il décrivait le bluff de la société de marché en partant des « enclosures » puis industries en Angleterre pour arriver à la monté du fascisme dans les années 30; il écrivait et c’est toujours et encore le cas aujourd’hui:  » La situation était mûre pour la solution fasciste »…

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