Les forçats du cobalt congolais

On veux nous convaincre par communiqués et médias interposés que les véhicules électriques sont le graal  !

Politis vient d’éditer un dossier sur le sujet que nous vous conseillons de lire :

Batteries électriques : les forçats du « cobalt de sang » congolais

Essentiel à la conception de nos batteries, ce minerai provient aux deux tiers des sous-sols de la République démocratique du Congo. Entre corruption, exploitation, meurtres et concentration dans les mains de la Chine, sa production pose d’urgentes questions éthiques.

Le dos voûté par les cinquante kilos d’un sac rempli de roche, Michel, la mine adolescente, gravit d’un pas mal assuré une pente aussi raide que caillouteuse. À quelques centimètres de ses maigres sandales de plastique, vingt mètres de vide. Puis, au fond, une gigantesque crevasse que creusent à mains nues des milliers d’hommes en haillons.

«J’ai 20 ans», murmure Michel après avoir été interrogé sur son âge. «Brave garçon, il a bien répondu», s’esclaffe son contremaître, qui a passé la matinée à exfiltrer de la mine les enfants et les femmes enceintes afin de faire bonne impression devant la presse.

À lire > Voiture électrique : les effets pervers d’une révolution

Le tableau dévoilé ce jour-là n’en est pas reluisant pour autant : trimant dans une épaisse poussière, dépourvus d’équipements de sécurité et assommés par les rayons acides du soleil tropical, près de 22 000 mineurs raclent les entrailles de la colline de Shabara, dans la province du Lualaba, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC).

On ne cherche ici ni or, ni argent, ni diamant. Mais un minerai peut-être plus essentiel à l’économie mondiale : le cobalt. Doté de prodigieuses propriétés chimiques, ce sous-produit de l’extraction du cuivre permet aux batteries électriques de gagner en densité énergétique et en résistance à la chaleur.

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Voiture électrique : les effets pervers d’une révolution

La demande exponentielle en batteries automobiles se soucie peu des conditions d’approvisionnement en métaux clés, comme le « cobalt de sang » de la République démocratique du Congo.

L’automobile, secteur très sensible des économies occidentales, bouillonne depuis des mois d’une surenchère en faveur des modèles électriques. Au Mondial de l’auto de Paris, mi-octobre, elles tenaient la vedette. Emmanuel Macron y a rappelé son ambition pour la France : produire un million de véhicules électriques en 2027, puis deux millions en 2030.

Pour rappel, Renault en est à 115 000 exemplaires vendus en 2021, premier constructeur français sur ce segment. Et le groupe Stellantis (qui rassemble PSA et Chrysler Automobiles), pour sa part, commence seulement à s’y engager résolument. Le président vise le « 100 % électrique » à la sortie des chaînes de montage en 2035.

Mieux que l’ambition de l’Union européenne de bannir, à cet horizon, la « seule » vente de voitures neuves thermiques dans l’espace des Vingt-Sept. Rivalisant de volontarisme, les deux constructeurs français entendent ainsi sortir totalement du marché du véhicule à essence, gazole ou gaz naturel dès 2030. 

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Auteur: gfumex

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1 commentaire

  1. Une dinguerie de plus de la mafia capitaliste.

    Mais une fois de plus nous avons ce que nous méritons.
    Idem pour les pénuries d’un peu tout,
    pour l’inflation revenue .. en force,
    (chute des monnaies de singe)
    pour les violences du gouvernement contre tous les opposants,
    pour leurs opinions le plus souvent ..
    bref,
    on a voté depuis des déceniies pour un système pourri,
    lequel s’effondre sur lui-même.

    On va en souffrir vu l’absence de toute solidarité organisée nationalement (services de l’Etat démantelés oblige).

    Une acculturation parfaitement bien menée, nous rend incapable de rassembler un parti anti-capitaliste, revenant à une gestion éthique, solidaire, démocratique, … de la Nation.

    Rendus inacapables, on subit et on subira.

    Dans ces conditions, il est facile voire trivial, de prédire un accès d’hyper-violences dévastateur.

    Une preuve : nos médias occupent nos cerveaux avec de tout, pour nous paralyser …
    ET ça marche …
    60 millions de gens pas capables de s’opposer à une minorité mafieuse au pouvoir ..

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