Les associations contraintes à hausser le ton pour que le département prenne en charge tous les mineurs étrangers non-accompagnés


S’il y a une réflexion qui convient bien à Martial Saddier, Président du Conseil Départemental, c’est bien « N’est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ».
Depuis plusieurs années, les associations de défense des demandeurs d’asile, et en particulier la LDH, essaient de rappeler à Martial Saddier qu’il a le devoir institutionnel d’accueillir les jeunes mineurs étrangers dans son département afin de leur assurer un hébergement nécessaire à leur scolarité. Condition pour qu’ils puissent trouver les conditions de leur intégration en Haute-Savoie. Certains jeunes dorment dans la rue et trouvent  refuge dans des familles où dans des hôtels payés par la département, mais livrés à eux-mêmes.
Ces associations trouvent toujours la porte de Martial Saddier close.


Faire du bruit pour se faire entendre,

Ce 19 mars, à l’appel de la LDH, les associations humanitaires ont décidé d’élever le voix en se rassemblant devant le conseil départemental, accompagnés des jeunes mineurs étrangers  .

60 citoyens sont venus de tout le département, militants de la LDH, du tiers lieu l’Écrevis à Meythet, de l’ASTI à Faverges, de RSF, de la CIMADE, militants du Chablais, de Bonneville, de la vallée de l’Arve pour manifester leur indignation et leur colère. 

Josette Tardivel, de la LDH, a rappelé le traitement ”inégal et indigne » réservé en Haute-Savoie aux mineurs non accompagnés étrangers ”:

Un jeune mineur, hébergé à l’Écrevis, a eu le courage de s’exprimer pour expliquer les conditions dans lesquelles il a été accueilli en Haute-Savoie. Alors qu’on lui avait remis des tickets pour aller à la gare d’Annecy prendre le train pour se rendre dans une autre ville,  Josette Tardivel de la LDH lui a dit de ne pas partir et qu’une solution sera trouvée. Aujourd’hui, grâce à la LDH, il est encore dans notre département dans l’attente d’une prise en charge des services du conseil départemental :

Des jeunes travailleurs sociaux étudiants à l’EREIS expliquent le sens de leur engagement comme futurs professionnels aux côté des ces jeunes migrants :

 

Auteur: gfumex

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