Les enseignants du primaire et du secondaire, avec leurs syndicats de la FSU, ont pris toute leur place dans la manifestation du 29 septembre.
La faible rémunération en début de carrière, conjuguée avec les difficultés d’assurer un enseignement de qualité, ne permet pas de recruter des enseignants qualifiés pour combler les nombreux postes vacants :
Le rapport annuel de l’OCDE « Regards sur l’éducation » publié ce lundi, confirme ce constat des syndicats enseignants :
« Environ 44 .105 euros. Il s’agit du salaire annuel moyen en 2021 d’un enseignant français du secondaire ayant 15 ans d’expérience et un Capes, la qualification la plus répandue. Autrement dit, nettement moins que la moyenne des pays de l’OCDE, selon le rapport annuel « Regards sur l’éducation » publié ce lundi. Cette moyenne est d’environ 52 .407 euros actuels : 16% de plus. L’écart est même plus important pour les enseignants de l’élémentaire : le salaire statutaire annuel des enseignants ayant 15 ans d’expérience y est selon le rapport de 40. 973 dollars (40 .973 euros), soit 19% de moins que la moyenne de l’OCDE (49.245 dollars, 50.388 euros), malgré une augmentation de 4% entre 2015 et 2019″
Contractuels, des emplois peu enviables
L’éducation nationale fait appel à des contractuels qui n’arrivent pas à vivre décemment dans notre département. « N’importe quelle personne motivée » peut devenir enseignant. La FSU considère ces emplois comme peu enviables. « Ils sont instables et, compte tenu de la faible rémunération et parfois des difficultés d’enseignement qu’ils rencontrent, certains abandonnent leur poste en cours d’année scolaire » :
