En marge de la manifestation du 23 mars contre la réforme des retraites et le 49-3, Éric Lafrasse, délégué syndical CFDT à l’entreprise Fournier-Mobalpa à Thônes, a passé une nuit en cellule comme un simple délinquant, après avoir été arrêté par la police pour être mis en garde à vue.
Une arrestation qui a soulevé la réprobation unanime de l’intersyndicale, scandalisée par cette répression syndicale qui n’ose dire son nom.
Vous avons recueilli la témoignage d’Éric Lafrasse :
On assiste à un renforcement de la répression policière, alimentée par le belliqueux, funeste et dangereux ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui s’est illustré dans la violence policière à Saint Solline. Il est également responsable des blessés des forces de l’ordre pour les avoir mobilisés indûment pour défendre un trou de terre.
29 mars 2023
Pour reprendre les propos du ministre de l’érection: « que s’est il passé? » Que s’est il passé dans la police pour que les policiers ne sachent plus que leur place est assurée quelque soit le gouvernement ou le ministre ? qu’ils n’ont pas à craindre de désobéir collectivement ? Que leur travail n’est pas d’assurer la bonne marche d’une réforme politique ?
30 mars 2023
On dirait que cet acte inadmissible est un coup de semonce, un avertissement aux manifestants.
ILS ont choisi un calme, pour éviter de paraître ce qu’ils peuvent être mais le message me parait clair :
« faites gaffe, on est des méchants sur-puissants
qui vous octroyons pour le moment des libertés sous condition. »
Ce serait donc exactement l’illustration du chantage fasciste :
marche ou crève.
Et en parfaite synchronisation de l’attitude des dominants :
on ne lâche rien.
Sachant bien que le mandat macroniste est d’exécuter les ordres
du grand capital, c’est sa raison d’être.
Un être ne peut pas ne plus être…. sans disparaître.
Mais de nouveau la macronie n’est PAS le pouvoir,
seulement son bras.
Comme les flics et autres institutions dévoyées ..