Denis Duperthuy veut arrêter le projet du centre de congrès, coûte que coûte !
Dans don blog, Denis Duperthuy, tête de liste du groupe socialiste à la mairie d’Annecy, donne trois pistes pour empêcher que le projet du centre de congrès – voté par la C2a jeudi 28 mars – ne voit le jour.
Ces trois pistes – juridique, citoyenne et électorale – si elles sont potentiellement capables d’arrêter – ou tout au moins freiner le projet – n’en demeurent pas moins à construire.
La piste juridique dépendra aussi bien des opposants au projet qui devront trouver à chaque étape la faille juridique capable de déjouer la partie adverse, que des juges dont les voies sont impénétrables. Toutefois les arguments juridiques donnés par Bernard Bosson dans son interview semblent imparables.
La mobilisation citoyenne souffre d’une efficacité aléatoire. À partir de quelle hauteur de mobilisation le projet pourra se fissurer avant de s’écrouler, d’autant qu’en face les élus ne manqueront pas d’insister sur leur légitimité démocratique. Les opposants devront maintenir une forte pression pour que les recours juridiques puissent aboutir.
Quant à la piste de la victoire électorale en 2014, qui serait la plus imparable – dans laquelle Bernard Bosson refuse de s’engager – son tracé est pour le moins sinueux et semé d’obstacles. Le premier sera la division des partis de « gauche » au premier tour entre le PS, EELV et le Front de Gauche, qui pourrait empêcher la dynamique victorieuse. Le deuxième est l’incapacité du gouvernement socialiste de créer un dynamique à gauche au niveau national, ce qui risque de plomber définitivement tout espoir de victoires électorales aux municipales, à moins que François Hollande ne mette le cap à gauche.
Devant ce constat, les opposants au projet ont du pain sur la planche pour arriver à leur fin, mais ils auraient pour eux de solides arguments juridiques et une bonne partie de la population hostile au projet.
