Commentaire de l’article « La seule alternative: être soumis ou ne pas l’être » paru dans librinfo.
Cet article donne la parole à un commentateur de l’article « être soumis ou ne pas l’être » paru dans librinfo.
Il me semble que Maxime Vivas, dont j’apprécie le travail littéraire, se trompe de combat et que ce genre d’article « donneur de leçon » est sinon malhonnête, au moins déloyal et injuste.
Quand il dit : « Je vais m’abstenir, pour que Macron plafonne entre 50 et 60% des suffrages. Pas plus, surtout », il envisage que Macron n’ait que 50 % – très près de 49,5 % – ce qui donnerait la victoire à Le Pen.
Pour ma part je refuse de prendre ce risque et je ne voudrai pas être à la place de celles et de ceux qui auront voté blanc ou s’être abstenu dans le cas où Le Pen serait élue.
Croyez-vous que celles et ceux qui, de bonne foi, voteront Macron pour empêcher l’élection de le Pen dans le cas – et dans le seul cas à la veille du second tour où il y aurait un risque de la voir élue – soient assimilables aux « Alain Madelin, Manuel Valls, François Fillon, Myriam El Khomri, Jean-Pierre Raffarin, Daniel Cohn-Bendit, Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Philippe Douste-Blazy, Jean-Yves Le Drian, Bernard Kouchner, Bertrand Delanoë, Robert Hue, Jacques Attali, BHL, Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Marisol Touraine, Emmanuelle Cosse, François Rebsamen, Kader Arif, Alain Juppé, Pierre Arditi, Stéphane Bern, Françoise Hardy, Jean-Claude Juncker, Catherine Deneuve, Nicolas Sarkozy, Gérard Collomb, Bernard Cazeneuve, Alain Minc, Christian Estrosi, Jean-Louis Borloo, François de Rugy, Corinne Lepage, Henri de Castries (Axa), Bernard Tapie, Xavier Niel (Le Monde), Pierre Bergé (Le Monde), Matthieu Pigasse (Le Monde), Marc Simoncini, (Meetic), Pierre Gattaz, Geneviève de Fontenay, Cambadélis, Hollande, Attali, et tous les élus de l’ancien PS en accord idéologique avec Macron ? »
Il faut mettre à son niveau d’arnaque le système électoral de la 5ème République. Son seul but est d’éliminer les forces populaires démocratiques – que le mouvement de la France Insoumise représente aujourd’hui – et d’utiliser ce vote « pourri » pour se prémunir de l’extrême droite.
La vraie bataille commencera dans les urnes au lendemain de l’élection de Macron – s’il est élu – pour constituer une majorité politique opposée à sa politique néo-libérale, mais surtout l’empêcher à appliquer cette politique grâce au mouvement social qui devra s’exprimer dans la rue et dans les luttes partout où cette politique étend son bras anti-social.
