Avec Macron, un syndicaliste devient un délinquant

Soutien d’Éric Lafrasse pendant sa garde à vue

Mercredi 26 avril, devant la palais de justice d’Annecy, de nombreux militants sont venus soutenir Éric Lafrasse, militant CFDT, entendu par le substitut du procureur à la suite de sa garde à vue le 23 mars au commissariat de police d’Annecy pour « organisation de manifestation illicite ».

Une accusation qu’il a toujours contestée. 

Placé en fin de cortège, la manifestation s’étant séparée en deux, il s’est retrouvé sur la rocade, sans connaître l’itinéraire. Il a refusé de donner ses empreintes considérant qu’il n’était pas un délinquant, mais un syndicaliste.

La CFDT dénonce ce placement en garde de vue arbitraire, y voyant une répression du mouvement social et syndical. Elle considère que Monsieur LAFRASSE a servi de bouc-émissaire en vue d’affaiblir la mobilisation syndicale.

Lors de son audition, accompagné de Virginie Vabois, son avocate, Éric Lafrasse a contesté d’être l’organisateur de cette manifestation illicite puisqu’il n’a fait que de suivre le cortège.

 

On ne sait pas quand le procureur rendra sa décision

Il peut prononcer un non-lieu ou convoquer Éric Lafrasse devant la justice
La défenseur des droits va être saisie.

Nous avons demandé à Éric Lafrasse comment il a vécu ces évènements :

Auteur: gfumex

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