Appel à une marche pour la lutte contre le racisme ce dimanche 7 juin à Annecy

Deux citoyennes, à titre personnel, appellent sur facebook à une « Marche pour la lutte contre le racisme » demain dimanche 7 juin à Annecy.

Le rendez-vous est fixé à 14H00 devant la mairie pour se rendre à l’impérial  avec minute de silence, discours, et retour à la mairie dans un silence le plus total. Les organisatrices expliquent que « les pancartes parleront d’elles-mêmes ». Que sera-t-il écrit sur ces pancartes ?

Les organisatrices donnent leurs consignes pour le moins conformistes et consensuelles : « C’est une marche totalement pacifique.  Marchons dans la paix pour la paix »  !!!!

Pour respecter les précautions sanitaires individuelles, le port du masque et de gants est demandé.

Les organisatrices interdisent aux participants de parler aux journalistes. Elles seules sont autorisées à le faire « pour ne pas brouiller le message de la marche » !

On peut s’étonner que ces consignes n’aient pas pu être discutées collectivement et qu’il n’existe aucune référence aux violences policières. On peut s’attendre à ce que ce sujet s’invite au sein de la manifestation.

La marche serait tolérée par le Préfet. Le commissariat d’Annecy est au courant.

Cependant les organisatrices n’excluent pas le gazage par les forces de l’ordre. « Nous espérons ne pas en arriver à ce point car nous marchons dans la PAIX POUR LA PAIX. On vous met quand même les informations car nous sommes à l’abri de rien. »

« Extinction Rebellion », et » Youth for climate », s’associent à cet appel.

Auteur: librinfo74

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3 commentaires

  1. Le racisme, cette plaie que nous héritons au moins des reptiles est en permanence réactivé dans nos cerveaux déstructurés par les salauds qui souhaitent la violence qui leur permet de nous dominer au moindre effort.

    Le racisme, les États-Unis en sont des champions incontestés et grâce au communautarisme qui permet de maintenir la domination des riches, ils le cultivent en en faisant un sujet tout comme celui du genre. (le communautarisme permet, entre autres choses, de cultiver les différences afin de ne pas devoir tout partager – en premier lieu le pouvoir – équitablement). Tout ceci permet de masquer la seule domination qui vaille, la grande, l’historique, le riche domine les pauvres et les met à son service.
    Et le pauvre consent moitié par atavisme, moitié par peur et un grand tiers par son enfermement intellectuel et la nécessité première de survivre.

    Alors voilà, c’est NON.

    Manifester contre le racisme est se détourner de la seule question qui vaille : les libertés.
    Non pas la Liberté ce mot merveilleux, ce sublime phantasme conceptuel à jamais inaccessible aux vivants mais bien des libertés pratiques, le penser, le dire, le faire, le partager, le vivre dans une société d’humains, responsables, conscients, conséquents de leurs choix, de leur agir.
    Tout ceci a été préempté par les riches à petits pas, à cliquets d’acceptabilité irréversible à nos esprits embrumés, à l’occasion, à l’opportunisme plus ou moins provoqué.
    Quelques personnes captent la richesse fausse ou réelle du monde, juste assez pour imposer leur monde et nous le faire croire notre.

    Nos croyances nous font dire encore : regardez, nous sommes libres, je peux écrire ceci, la preuve de notre liberté !
    Et les cxxxxds s’en contentent, la liberté nous l’avons la preuve.

    Mais qui décide ?
    Mais qui choisit ceci plutôt que cela ?
    Mais quels sont nos choix ?
    Qui décide de dévaster l’Indonésie ou l’Amazonie, de piller l’Afrique en la maintenant dans des guerres perpétuelles ? Qui décide de la 5G, Linky, la vente d’Atlsom, de détruire les services publics, santé, transports, énergie, éducation, information, et même le gouvernement n’utilise plus l’administration pour agir mais les service mercantiles des dominants …
    Jamais la population n’a la moindre prise sur son environnement direct, sa société.
    Elle SUIT le capital, elle subit ses choix, elle en meurt en croyant que c’est le mieux
    et elle manifeste contre le racisme que nos riches agitent comme la plaie du monde.
    Et nous l’acceptons, car bien évidemment c’est une plaie.
    Une plaie entretenue par les mêmes qui nous dominent avec, Ô génie machiavélique, avec notre entier consentement.

    Alors c’est NON.

    Est-ce que manifester contre le racisme pourra y changer quelque-chose ?
    Mes propres ancêtres ont passé leur vie à lutter contre. Et rien ne change sauf en apaprence, pour le spectacle.
    Contre qui se battre ?
    Le comportement des gens ?
    Alors qu’ils sont manipulés pour ce comportement même de manifester contre une plaie secondaire ?
    Alors que la seule chose qui vaille EST le pouvoir totalitaire des ultra-riches ?
    Seuls ces derniers ONT le pouvoir de faire ou ne pas faire.
    D’installer déplacer, fermer ou non une usine (notre seule source de richesse via le marché de l’emploi, contrainte par nécessité de survie), de racheter des entreprises, des biens des terres, TOUT.

    Nous n’avons que le choix de manifester et toujours l’on perd car rien ne change.
    Et puis si, cela change mais dans nos esprits seulement.

    Car voilà, nous constatons enfin la réalité de la grande dévastation du monde.
    Voilà que nous constatons enfin que le monde ne tourne que par le travail des gens.
    Et admirable logique de l’absurdité que nous acceptons, moins on est payé, plus le travail est indispensable. Le capitalisme INVERSE le réel dans nos esprits embruumés.
    Nos sacrifices au travail contraint, notre acceptation non explicite de survivre par le travail pour les riches qui se gavent, nous ouvrent les yeux :
    Le capitalisme dévaste la planète.
    Le capitalisme fait des dettes qui dépassent toute possibilité de remboursement.
    Ces dettes sont les outils financiers pour éviter l’effondrement immédiat du ‘Système’.
    Ces dettes sont la preuve immédiate de l’impasse systémique, structurelle du Système.
    Sans cette fuite en avant – la dette ne fait que croître de plus en plus vite – le Système s’effondre instantanément. Ce n’est plus donc l’outil génial du libéralisme (une mise de fonds collective qui permet l’accès possible à un progrès) mais le dernier moyen de survie du Système.

    La spirale infernale est donc engagée et nous sommes entraînés sans que nous le voulions.
    Aucun de nous n’a choisi, n’a décidé, ni individuellement, ni collectivement de nous lancer dans ce ‘Système’.

    Le ‘Système’ capitaliste (qui a perdu son qualificatif de libéral, car il n’y a plus de choix pour nous à faire ou ne pas faire) est donc mort, au sens n’est plus viable.
    Non viable veut dire mort, dans la minute ou demain.
    Et tout le monde en est conscient.
    La catastrophe est inévitable, inexorable.

    Comme autrefois les crises précédentes, surproduction, prix trop bas, bulles spéculatives ..
    Sauf que,
    sauf que maintenant (début juin 2020), PERSONNE ne sait, personne ne PEUT, y rien changer.
    Le Système arrive à cette impasse qu’il ne peut plus QUE s’effondrer.
    L’argent, la monnaie qu nous sert d’échange (à tout) n’a plus que la valeur que nous lui donnons. Elle ne représente PLUS le produit de notre activité mais une ressource comme une autre, donc un bien. En poussant à son accumulation infinie, à sa préemption possible, la monnaie se retrouve aussi abondante et fragile que l’air que nous respirons.
    Certains l’ont pris peur eux, exclusivement, et notre respiration ne dépend plus que de leur « générosité ». ILS consentent à nous laisser respirer … ou non.
    Et puis à force de privations, l’air que nous expirons se souille. Il faut en produire plus pour satisfaire la survie de tous. Mais ce plus n’existe pas, il faut produire une monnaie virtuelle, non plus basée sur la production, le travail mais sur le vide, c’est à dire notre habitude de vivre avec.
    La monnaie d’échange n’est plus le sens de l’échange mais une pompe à phynance de type shadokienne : qui pompe pour pomper et non plus pour faciliter les rapports sociaux.
    ILS ONT DÉTRUIT la société en transformant l’outil d’échange en outil de pouvoir total.
    La monnaie comme objet-bien et non plus comme REPRÉSENTANTE du bien-objet.
    La monnaie est une image du réel, c’est donc le virtuel du monde.
    Et par ce tour de salaud, elle est devenue LE MONDE
    non pas le réel mais le monde virtuel.
    La monnaie a virtualisé le réel. La dette monétaire ne représente donc qu’un monde virtuel introuvable, sans contrepartie dans la réalité.
    Or la dette a dépassé toute possibilité de retour au réel. LA monnaie que nous utilisons ne correspond donc plus à rien sinon notre croyance et nos habitudes, ce besoin de survie du vivant.
    On comprend alors pourquoi ILS font tout pour en terminer avec les billets, seul reste réel mesurable quantifiable de la réalité de NOS échanges. Mon travail vaut tant en billets car le tient vaut tant. Je compare TON travail avec le mien.
    Que signifient les milliards de nos milliardaires ?
    Strictement RIEN sinon l’évidence du vol, de la mystification, celle que son travail vaudrait des milliards et le mien presque plus rien ?
    La monnaie n’est plus l’échange mais notre soumission, le régime n’est pas la démocratie mais le totalitarisme.
    Et aujourd’hui, la logique capitaliste atteint toutes les limites de la viabilité :
    planète dévastée, économie dévastée par virtualisation des échanges,
    cerveaux perdus dans le bruit du monde, incapables de produire une idée.

    L’effondrement de ce régime est donc inexorable.

    Sauf, sauf que si par notre prise de conscience
    on le cassait VOLONTAIREMENT, nous les vivants du moment
    pour le refonder.
    Le refonder ensemble pour NOS besoins, NOS choix, NOS forces.
    Mais comme des crétinisés que nous sommes (par savants abrutissements), nous sommes incapables de nous mettre d’accord sur la seule chose qui vaille : nos choix de vie, la société telle que nous la souhaitons.

    Ce choix, nous sommes INCAPABLES de l’exprimer autrement que par des souhaits vagues, des mots sans réalités.

    Nous avons perdu pied avec le réel.
    Je sais, vous vous insurgez.

    Je vous mets au défi de décrire en disons 1 heure et à plus de trois personnes, un programme social qui puisse être applicable ici et maintenant (*).

    Je parle non pas de réformes mais de société, d’institutions, d’organisation de la production des biens et des services, de rapports sociaux.

    Le capitalisme se meurt et nous n’avons pas le plus petit début de capacité à construire un régime soutenable.
    Alors on laisse faire et on manifeste contre le racisme.
    Comme depuis des siècles.
    Ça occupe les esprits et le monde continue.
    Mais certainement plus pour bien longtemps.

    (*) Je prétends non pas la fin de l’imagination ou de l’intelligence ou encore de la pensée mais bien l’impossibilité de la capacité de nos contemporains de penser l’organisation sociale en dehors de rapports mercantiles. JE, NOUS, ne savons plus penser le monde sans le rapport mercantile. Mais alors on vivra avec quoi ? On achètera comment, avec quoi ? On ne pense plus QUE des rapports sociaux via le fric. Ceci pour dire que nous sommes donc perdus car incapables de penser une autre réalité de société d’humains. Notre conditionnement – qui est par ailleurs un facteur d’adaptation indispensable et surtout très efficace à la survie de l’espèce – nous empêche de penser ‘autrement’. Sinon à la marge – nous sommes des millions à chercher … en vain.
    J’en ai pour preuve les trois derniers votes en France (et ailleurs) aux présidentielles. Ils sont pour moi l’évidence que la conscience que l’on a du monde est nulle. Le virtuel s’impose et masque ‘totalement’ la réalité. Il faut donc que la catastrophe advienne pour en prendre la mesure c’est donc nous sommes incapables de la prévenir. Elle viendra donc. Et si je ne meurs avant elle me tuera ; et beaucoup d’entre-vous, chers contemporains, subiront le même sort. Sauf à faire la révolution mais maintenant, puisqu’il nous reste un peu de temps de vie pour nous y préparer – collectivement. Si je pense catastrophe c’est qu’elle est le seul moyen « de la vie » pour sortir de l’impasse et du capitalisme (ou autre régime) pour se perpétrer quand les contraintes sont plus puissantes que les structures de base. L’enseignement de l’histoire de l’humanité devrait vous suffire pour l’accepter.
    Et agir
    ou non.

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    • « La propriété, c’est le pouvoir » a déclaré auguste Blanqui. Le Maniteste de Marx et Engels nous le dit : « devenons tous producteurs associés ». Les nationalisations en France en 1946, par les ministres communistes : La Sécu, les retraites par répartitions (Ambroise Croizat), l’EDF-GDF (Marcel Paul) le Statut de la Fonction Publique (Maurice Thorez), le CEA (Joliot-Curie), le CNRS (Wallon), le droit de vote des femmes (Fernand Grenier) et aussi Charles Tillon, françois Billoux….Le programme du CNR, sa dernière mouture rédigée par Jacques Duclos et Benoît Frachon , transmise au CNR par Pierre Villon qui assurait la liaison. Si vous n’êtes pas dans le confinement anticommuniste, antibolchevique, antisoviétique, vous pouvez trouver toutes les pistes nécessaires à vos souhaits. Marx, livre1 chapitre 30: le capital assoiffé de surprofit (la loi El Khomery), et à propos de confinement , ce sont les BNP et la SG, et les autres banques qu’il faut mettre en confinement, en les nationalisant, un geste barrière vis à vis des autres banques mondiales.

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      • Mais bien d’accord
        On fait comment ?
        ça fait 40 ans que nous réclamons sans cesse et la dictature capitaliste s’affirme de plus en plus.

        On ne réclame plus on prend le pouvoir.
        OUI Mais comment ?

        Par le vote légal, il semble que la propagande bourgeoise parvient à maintenir les chaines … avec une constante réussite.

        Alors comment fait-on ?

        Bientôt la mort pour moi,
        mais pour nous tous .. pour un peu plus tard ..
        ILS m’auront pourri la vie en toute impunité
        à moi et à des milliards d’autres..
        Aujourd’hui et pour au minimum un siècle ou deux (Nature dévastée ..)
        sans parler des déchets nucléaires ça se compte en milliers d’années..

        On fait comment ?

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