À en croire l’achevêque de Toulouse, ce sont les diffuseurs des caricatures de Mahomet qui sont responsables des assassinats perpétrés par des islamistes radicaux.

C’est le monde à l’envers.

Ce sont bien des islamistes radicaux qui ont assassiné Samuel Paty et les trois personnes dans la Cathédrale de Nice.

Comment peut-on tenir responsable Samuel Paty de sa propre mort et de celles des victimes de la cathédrale de Nice, parce qu’il a présenté les caricatures de Mahomet à ses élèves, en privilégiant une démarche pédagogique pour leur expliquer le droit à la liberté d’expression dans un pays qui ne reconnaît pas le blasphème ?

Si des caricatures de Mahomet, de Jésus, du pape sont diffusées – parfois avec une provocation outrancière pouvant blesser des croyants – elles ne provoquent pas, loin sans faut, des actes aussi barbares.

Ce sont bien des individus qui commettent ces actes odieux alors que la plupart des croyants, même s’ils s’estiment offensés, ne vont pas égorger leurs semblables.

Quand Monseigneur Robert Le Gall, archevêques de Toulouse déclare : « On ne se moque pas impunément des religions, vous voyez le résultat que ça donne « (…)  Montrer ces dessins à des enfants était comme jeter « de l’huile sur le feu », il sous entend que les auteurs des caricatures seraient à l’origine de ces assassinats, et que si l’on ne veut pas assister à de tels crimes, il suffit de ne pas user du droit d’expression.

En fait, ils justifieraient ces crimes perpétrés par des individus qui seraient profondément blessés dans leur foi, alors que ces assassins n’ont rien à voir avec la communauté musulmane.

Ces déclarations ont provoqué les réactions de Georges Méric, président du Conseil Départemental de Haute-Garonne : « Je regrette les propos de l’Archevêque de Toulouse qui constituent un recul dans le processus de sécularisation de la religion catholique. La liberté de blasphémer appartient au droit de notre République, confirmant la liberté de penser et d’expression. »

Et de jean-Luc Mélenchon :  » les digues sautent. Un évêque excuse les crimes. Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, (…) juge que (…) « la liberté de blasphémer les religions est en cause !  » (…) quand il déclare (…) : «On ne se moque pas impunément des religions, vous voyez le résultat que ça donne».

 

Auteur: gfumex

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