À Annecy, de nombreux citoyens ont manifesté leur solidarité avec les réfugiés.
En cette journée mondiale des réfugiés, ces citoyens solidaires avaient tenu à être présents sous un soleil de plomb sur la place François de Menthon chauffée à blanc. Une façon implicite de se rapprocher de ces pays frappés par la guerre, la famine et la soif.
Des réfugiés afghans, syriens… résidents du CAO (Centre d’accueil et d’orientation), géré par l’association GAIA, étaient aux côtés des militants de la Ligue des Droits de l’homme, du Secours Catholique, d’accueillir l’étranger, de travailleurs sociaux, et de nombreux citoyens venus apporter par leur présence un soutien fraternel.
Ces associations avaient souhaité qu’il n’y ait ni drapeaux, ni banderoles afin de rassembler le maximum de personnes en évitant toute récupération religieuse ou politique. Malheureusement cela n’a pas suffit pour obtenir une large mobilisation citoyenne.
Est-ce de l’indifférence ? Certains militants ne le pensent pas. Ils regrettent que ces réfugiés se fassent trop discrets et que la population n’ait même pas notion de leur présence.
D’autres estiment que les pouvoirs publics de l’État et les collectivités territoriales dans leur souci de limiter l’accueil de ces réfugiés en France, ne font rien pour inciter la population à manifester leur solidarité .
Au contraire, pour de nombreux militants associatifs, la solution est d’encourager la population à rencontrer ces réfugiés et les aider à vivre à nos côtés.