800 agents de la Mairie d’Annecy en colère contre la politique du personnel imposée par Jean-Luc Rigaut.

Article modifié le 12 janvier à 10h00

Jean-Luc Rigaut, chantre de l’humanisme chrétien, ne s’attendait sûrement pas à une pareille mobilisation sous ses fenêtres.

800 agents en colère se sont regroupés sur le parvis de la mairie d’Annecy. Ils estiment que leurs « conditions de travail se dégradent et le mal être au travail devient plus qu’inquiétant. » « Pire, la souffrance au travail s’amplifie dans tous les services. »

Pour les syndicats CDFT, FA (Autonomes), FO et Unsa, réunis au sein d’une union syndicale, cette situation délétère est le résultat d’une réorganisation des services au sein d’Annecy commune nouvelle (1) « opérée dans la précipitation, sans concertation et sans réelle bientraitance pour le personnel. »

            Jean-Luc Rigaut au contact

Jean-Luc Rigaut est descendu sur le parvis pour inviter la délégation syndicale à une séance de négociation.

Une heure et demie d’échanges ont permis aux représentants syndicaux d’arracher certaines avancées comme la promotion en 2018 d’agents « recalés » en 2017, et surtout la prise en considération d’un plan d’évaluation et de prévention des RPS (risques psychosociaux) avec la création d’un diagnostic préalable.

Par contre, aucune avancée sur la revalorisation des plus petits salaires des agents à temps non complets.

Si les agents acceptent de reprendre le travail, le préavis de grève est toujours maintenu en attendant les engagements écrits du maire et l’engagement d’une nouvelle négociation.

(1) Rappel : La commune nouvelle, dont Jean-Luc Rigaut est le Président, comprend Annecy, Annecy-le-vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy, Seynod.

Auteur: gfumex

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