Modifié le 28 mai à 23h06
Les élus de la ville d’Annecy, les deux élues régionales Fabienne Grebert, et Benjamin Joyeux, avaient tenu marquer de leur présence leur engagement contre la tenue du défilé néo-nazi dans la capitale haut-savoyarde. Ces élus auraient souhaité que des parlementaires soient à leurs côtés considérant que la lutte contre le fascisme doit rassembler l’ensemble des élus républicains :
Cordon de policier devant les jeunes antifa contrôlés et fouillés
On pouvait remarquer un important dispositif policier destiné, selon la Préfecture, à protéger les manifestants contre d’éventuelles agressions de l’extrême droite.
Une délégation inter syndicale a été reçue par le Préfet, réunissant CGT FSU et solidaires.
Une manifestation insuffisamment préparée
En organisant seule la manifestation, l’UL CGT n’avait sûrement pas mesuré le caractère particulier d’une telle initiative et les risques inhérents à une action antifasciste nécessitant une réponse à la hauteur des enjeux politiques et un service d’ordre efficace. C’est malheureusement ce que redoutaient les militants antifas avec la présence de fascistes à proximité :
Lanceur de la bombe au poivre, contrôlé mais non fouillé
Suite aux évènements, le lanceur de la bombe au poivre en pull bleu a été contrôlé par la police mais non fouillé.
jeunes antifa contrôlés et fouillés
Par contre, deux jeunes du service d’ordre antifa on été contrôlés, plaqués contre les grilles de la Préfecture et fouillés.
Une occasion gâchée
Après cette provocation de l’extrême droite déjouée par le service d’ordre antifa, la manifestation a parcouru les rues d’Annecy tranquillement. Les différentes prises de paroles se sont tenues devant la gare.
La porte parole de la délégation a expliqué que le préfet « s’était dit étonné d’une pareille manifestation d’extrême droite à Annecy. Le plus surprenant est qu’une seule identité a été relevée ». Cette personne est convoquée au tribunal le 22 septembre 2023.
Notre média librinfo a rappelé que les journalistes et les médias font partie des premières victimes des régimes totalitaires fascistes et appelle à la mobilisation de tous les journalistes contre la montée du fascisme :
Après ces prises de paroles, de nombreux manifestants ont déserté le défilé pensant qui s’arrêtait là.
C’est une manifestation maigrelette en queue de poisson qui a poursuivi son chemin jusqu’à la Préfecture, offrant une image affaiblie face au danger fasciste.
25 mai 2023
Le plus gros bataillon de fachos ce soir là portait un uniforme… Avec 60 % des voix dans la police si on additionne Le pen et Zemmour, faut pas s’étonner si les nazillons repartent pépères et que les antifas soient fouillés…
26 mai 2023
Encore une fois un article qui interroge. Pourquoi en vouloir à l’UL CGT d’Annecy d’avoir organisé cette manifestation ouverte à tous les citoyens qui luttent et combattent les idées d’extrêmes droites. Un incident en début à cause d’un facho?? Ou est ce le fait que la CGT soit à l’initiative. Peut être encore une fois monsieur FUMEX va censurer mon commentaire? Un media soit disant indépendant avec un article puant vis à vis de la CGT, mais une autre OS qui aurait organisé cette mobilisation aurait elle été critiquée. Il n’y a que ceux et celles qui ne font rien et critiques. Nous devions nous satisfaire d’articles et de déclarations dans la presse? J’aurai tant à diffuser de vos actes en bassesses. Une honte pour un media. Je me réserve le droit de diffuser vos écrits pour démentir vos propos abjects et non constructifs.
28 mai 2023
Par vos propos haineux et insultants vous vous discréditez et je suis certain que les lecteurs qui auront l’occasion de vous lire auront été choqués par vos propos qui ne vous grandissent guère. Avec ce commentaire, vous ne mettez pas en valeur un syndicat comme la CGT que je respecte pour l’historique se son action syndicale. Le sectarisme n’a jamais été un facteur d’intelligence collective.
Vous affirmez des choses fausses :
C’est quoi cette allusion ridicule que noius aurions pu penser un seul instant que la CGT était à l’initiative de l’incident avec les provocateurs d’extrême droite ? Cette allusion n’est pas digne d’une responsable syndicaliste.
Jamais, nous en avons voulu à la CGT d’avoir demandé l’autorisation de la manifestation à la Préfecture. C’était bien qu’elle la fasse puisque le réseau antifasciste VISA (auquel participe la CGT) ne l’avait pas fait. J’ai simplement constaté que la cgt, aurait dû préparer collectivement cette manifestation en se référant au réseau intersyndical VISA auquel la CGT participe activement. J’ai simplement dit qu’elle avait été mal préparée. On n’organise pas une manifestation antifasciste comme celle contre la réforme des retraites.
Dans mon article, à aucun moment je n’ai utilisé l’insulte et le mépris. Contrairement à ce que vous écrivez, mes propos étaient très constructifs puisqu’ils considéraient que seule la mobilisation la plus large possible autour d’un collectif sera déterminant pour lutter contre la montée de l’extrême droite et du fascisme.
Je n’ai pas de leçon à recevoir de votre part quant à la lutte contre l’extrême droite. Cette lutte n’est la propriété de personne et aucune structure ne peut prétendre d’en être seule porteuse.
Dans les années 90, à la suite d’un article paru dans le média écrit ”LEJOURNAL” qui a précédé librinfo” créé en 2010, nous mettions en lien le FN et la période pétainiste, Jean-Marie Le Pen a porté plainte contre nous. Nous avons gagné en première instance et en appel. Un procès qui a eu une répercussion nationale dans les médias.
Nous avions été à l’origine de la création du CLIC (collectif de liaison et d’initiatives contre le racisme et le fascisme) qui acte à l’origine de nombreuses manifestations pour le métissage dans le département.
Ceci explique la contribution positive que nous avons fait pour que nous puissions constituer un collectif d’action antifasciste où la CGT a toute sa place.