Un professeur non payé depuis deux mois au collège de Frangy

Ce vendredi matin, l’entrée du collège de Frangy faisait l’objet d’une animation inhabituelle. Une trentaine de personnes, parents d’élèves, enseignants, était rassemblée devant le collège du Val des Usses pour manifester leur solidarité envers Jordan Chenu, professeur d’histoire-géographie, qui n’avait reçu aucun salaire depuis 2 mois.

William Girard-Desprolet

 

 

 

 

 

 

Son collègue William Girard-Desprolet, adhérent FSU a engagé une démarche auprès du rectorat pour dénoncer pareille situation.

Florence Saint Pierre représentante parent élève, Caroline Benali et Claire Mouton

Une situation qui a scandalisé les parents d’élèves qui, symboliquement, ont déposé de beaux billets verts dans une urne de la solidarité.

Auteur: gfumex

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1 commentaire

  1. Un seul mot résume la situation (concernant ce prof mais je parle de l’Occident colonisé):

    fascisme

    c’est désolant, c’est simpliste voire ridicule mais ce n’est pas NIABLE.

    On agit en conséquence.

    Il n’est possible de « quémander » (puisque les lois et principe de libre-arbitre sont suspendues de fait) qu’auprès de personnes, et non pas des autorités quand bien même ce sont les mêmes individus …

    Refaire une société de personnes se cooptant par principe de bonne vie individuelle et collective, et non pas de chantage perpétuel, afin de détruire la soumission à tout régime/système coercitif : qu’il soit religieux, monarchiste, capitaliste, soviétique, fasciste, …
    Le rapport social se construit sans cesse avec chacun et avec tous et UNIQUEMENT dans NOS CERVEAUX, dans l’image virtuelle du monde que nous construisons sans cesse dans notre tête.
    Le rapport social se construit autant par coercition-chantage (le mode fasciste par tous les Dominants) que par confiance partage, le mode démocratique entre tous les humains.

    Une société animale reconstruit sans cesse une hiérarchie d’ordre total entre chaque individu, (aussi entre chaque espèce), de l’alpha aux oméga ; une société coercitive humaine fait de même, imitant l’animalité avec l’efficacité de notre animalité inexorable.
    C’est notre rationalité, en simplifiant : notre capacité à nous projeter hors du présent (tant passé que futur), qui peut nous permettre de nous sortir de cette animalité basique, celle de proie-prédateur, de bien et mal, ami-ennemi et autres dichotomies simplistes cultivées par tous les régimes coercitifs.
    Activer, occuper, programmer nos cerveaux plastiques est le moyen de nous asservir comme du bétail.
    Notre nécessité vitale de nous conformer au monde nous rend sensible aux variations du monde. C’est par notre curiosité naturelle à trouver des proies vitales, à nous protéger des prédateurs tueurs, que les Dominants nous manipulent comme du bétail, avec un succès avéré, ces temps.
    C’est en cédant à nos besoins (vitaux) de survie, au chantage à la misère voire la mort, que nous cédons pas à pas à leur prédation totalitaire des rapports sociaux, des échanges, du partage social de la vie ensemble.
    C’est donc à chacun de nous en permanence à refuser cette coercition-chantage, à nous adresser aux personnes et non au rôles qu’elles prennent dans le régime totalitaire qui nous noie de sa programmation animale.
    J’ai l’air de dire soit des trivialités soit de produire un délire verbeux selon le recul, l’état mental, la prise de conscience de chacun.

    Notre lutte n’est pas seulement physique (les violences aux corps, polices, armées, terrorismes) mais aussi contre notre programmation, profonde, dès nos plus jeunes années, à nous soumettre, à nous conformer non pas au réel, mais aux injonctions systémiques, à un déjà-là totalitaire, tout ceci n’étant que croyances instillées scientifiquement.

    Il apparaît rapidement que notre aliénation, notre programmation mentale, est très scientifiquement élaborée (je parle de faits : se soumettre à la guerre, à la pub., aux mensonges, aux croyances). Nous sommes affectés par de multiples moyens. J’ai évoqué qqs trivialités comme le chantage à l’accès à la survie par les flux monétaires (capital, salariat, mercantilisation de tous les échanges vitaux), violences physiques, … mais il y a d’autres instruments de coercition plus puissants. Nos Dominants ont compris l’histoire humaine et bien intégré les multiples révoltes et comment les instrumentaliser ou encore les empêcher. Ce qui nous fait, ce qui nous fait agir, nous fait réagir sont nos neurones, leur conformation, leur programmation. Je veux par là simplement illustrer la formidable plasticité d’une grande part de notre matière cérébrale. Nos Dominants ont scientifiquement compris et manipulé notre cerveau pour nous soumettre. C’est une méthode embryonnaire jusqu’à l’époque moderne, fin 19ème où l’on observe une véritable inflation scientifique en occident. Au 20ème siècle, nos Dominants ont assez de savoir et de moyens pour programmer EN MASSE les population. Il faut lire les ouvrages consacrés à ce début de totalitarisme capitaliste pour en prendre la mesure (Balzac, Bernays, Huxley, Lebon, London, …) la liste est longue pourtant. Mais rien n’y fit, le régime totalitaire (confusion des pouvoirs en une seule main – et plusieurs doigts) s’est établi. Toutes les révoltes et révolutions ont été écrasées dans le sang (extermination) et ou confinées militairement – sans parler des soumissions par extermination-chantage des élites des Nations. Nos gouvernants historiques sont des assassins de masse, qu’ils l’ait voulu ou non c’est un fait ; il suffit d’énoncer les multiples guerres faites par l’Occident (chrétien et ou capitaliste) depuis 5, 4, 3, 2 ou un siècle, une constance abominable qu’il faudrait intégrer dans nos pensées rationnelles. Et nous sommes du bétail, soumis volontairement ou non depuis trois siècles malgré l’émancipation des Lumières qui est une proposition d’émancipation de la rationalité, une tentative de sortir de l’animalité, de l’ordre du Vivant sélectionné par l’extinction et extermination, par hasard et nécessité. Les Lumières sont une proposition de rationalisation des rapports sociaux humains se déprenant de la perpétuation de l’ordre total, de la hiérarchie animale. On a vu quelques tentatives éphémères : quelques villes grecques, villages moyenâgeux, Venise, la Commune, des communismes régionaux, etc .. toujours écrasées par des violences de régimes centraux totalitaires, assassins de masse.

    Il vient en conclusion provisoire et abrupte, que laisser le pouvoir à ceux qui le veulent est toujours se soumettre à l’arbitraire coercitif. Que se donner un chef temporaire n’a qu’une seule justification : se défendre collectivement (socialement) d’agresseurs par la violence. Mais que toute autre raison ne fait qu’organiser la guerre, aussi bien de tous contre tous (comme dans le cas capitaliste) que de tous contre d’autres.

    La soumission à un ordre social, ne peut se faire que par notre soumission-acceptation. En acceptant la guerre capitaliste, nous acceptons ses effets de violences perpétuelles à savoir le chantage de l’échange de notre survie-confort contre notre esclavage au travail.

    Et c’est depuis que nos Dominants ont constaté qu’ils n’ont plus besoin de tout notre travail (en Occident) pour se maintenir au pouvoir, qu’ils peuvent provoquer des guerres mondiales, des massacres de masse, une dégradation sociale continue. Qu’importe la situation sociale puisqu’ILS peuvent nous mener comme du bétail : le foin et la traite sinon l’abattoir.
    Regardez le développement des États-Unis (idem en Grande-Bretagne depuis les enclosures), prenons un exemple facile à interpréter : depuis ses débuts les villes états-uniennes sont des lieux abominables pour y passer sa vie. C’est bruyant, moche, sale !! Une vie de prisonniers, de bestiaux. Les riches vivent en dehors de ces contraintes et se moquent de ces conditions d’esclaves. Notre société capitaliste est une société (très chrétienne et hypocrite) de classes : les Dominants et les gueux – pour simplifier. Et chose incompréhensible, les gueux ÉLISENT leurs bourreaux, ACCEPTENT de rester dans ce cloaque, dans l’arène de la guerre de tous contre tous. Ils (nous les gueux) sont conditionnés en continu par la maîtrise (totalitaire) des ressources vitales : nourriture, santé, éducation, foncier, média, énergie, transport, .. le tout grâce à la prédation totale monétaire (des biens monétisables). Pas de vie sans quémander la monnaie contre sa vie !!! Et nous acceptons que TOUS nos échanges sociaux (vitaux) se passent par le truchement de la monnaie. Il vient que le pouvoir ne tient QUE de celui de la monnaie (je simplifie car bien évidement, c’est que tout s’achète qui permet l’appropriation, la prédation de notre environnement social : les ressources vitales : manger etc ). Une manière d’y échapper est, non pas de faire sa propre monnaie mais de libérer la monnaie (celle que nous acceptons) de tout pouvoir. Lui rendre son caractère pratique de la mesure de l’échange social (à repenser à mon avis) et détruire toute possibilité de contrôle. Que ce soit par accumulation rente chantage, .. et par dessus tout, rendre impossible que cette monnaie servant tant d’unité de mesure pratique que de truchement de l’échange, puisse devenir ressource ! Cela changerait beaucoup. Transformer une unité de mesure en instrument de profit, c’est VOLER tous les utilisateurs. C’est considérer son travail fruit de l’échange comme une ressource. Mon travail social d’humain est équivalent à celui d’une machine ou d’un gisement de pétrole ! En acceptant la fonction de monnaie-rente, on se retrouve équivalent à une machine, une ressource pour un rentier capitaliste. L’échange social de mon travail contre celui d’autrui pour satisfaire les besoins de tous disparaît. L’échange social – donc basiquement de rapport social à (sur)vivre ensemble le mieux possible – n’est plus qu’une course prédatrice d’accès à la monnaie. Plus j’accumule le truchement devenu ressource, plus je SORS de la société cohérente, sociale, pacifique de vivre ensemble le mieux possible. Je n’ai PAS BESOIN des autres si j’achète et non plus j’échange mon travail social. Dit autrement, si j’utilise la MONNAIE comme ressource (genre rente capitaliste ou imprimerie clandestine ou banque générant de la monnaie fictive), elle ne sert plus à la contribution commune mais à parasiter la vie sociale. En faisant cela, je vis DU TRAVAIL des autres et non plus de ma contribution. Les rentiers sont des parasites prédateurs. Plus grave, nos gouvernants sont tous au service de la rente, depuis la fin du 18ème siècle. Comment réagira la Bourse ? C’est la question lancinante de la prédation planétaire de la vie des humains !
    Mon travail n’est plus une manière de contribuer à la fois à ma vie sociale et maintenir la société viable, mon travail sert à gaver des racketteurs de nos vies et des ressources planétaires.

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