Un 1er mai en fête et en rythme pour lutter contre la politique répressive et anti sociale de Macron.

ANNECY 1er mai 2020

Contrairement à ce qu’annonce le Dauphiné Libéré, ce sont 600 manifestants qui ont commencé à défiler devant la bourse du travail, portés par le rythme endiablé de la batucada. Tout le long du parcours, des poses ont permis à ce groupe talentueux de se donner en spectacle.

Au fur et à mesure du parcours, le nombre de manifestants s’amincissait. Ils n’étaient plus que 400 sur la place de Menthon pour finir à 150 devant l’hôtel de Ville.

Cela n’a pas entamé l’enthousiasme des manifestants qui participèrent en dansant aux côtés des musiciens.

C’est un premier mai qui retrouve le sens de la fête, des citoyens et des travailleurs heureux d’être là dans l’esprit de la commune.

On retrouve, à l’initiative de ce traditionnel défilé du premier mai, la forte présence de la CGT, de Solidaires avec les drapeaux de la FSU et de FO. Mais aussi des syndicats lycéens, UNL et MNL

Cette année, se sont imposés des groupes politiques radicaux qui ont donné un caractère très politique à cette manifestation syndicale. Ce n’est pas étonnant compte tenu de la crise majeure que vit notre pays avec en toile de fond la présence menaçante de l’extrême droite portée complaisamment par des médias comme, entr’autres,  Cnews ou Valeurs actuelles.

           Mathis du MNL

      Porte-paroles de l’UNL74

La présence aux côtés des syndicats de nombreux jeunes, que l’on retrouvent derrière leurs drapeaux lycéens de l’UNL et du MNL, les militants contre le réchauffement climatique de « Youth for climate », ou ceux tenant avec fougue la banderole du FRAPPE, réunissant libertaires, anarchistes, militants du NPA,  ou simplement de jeunes citoyens prêts à lutter pour changer le monde. S’extirper des griffes du capitalisme sauvage, dont les patrons d’aujourd’hui n’ont rien à envier avec la férocité des « maitres de forge » mettant au travail les enfants, où le Macron d’aujourd’hui serait du côté » des Versaillais qui réprimèrent dans le sang les fédérés de la commune.

Si pour l’instant, les méthodes répressives ne sont pas comparables, loin s’en faut, ce sont les mêmes assoiffés de profits qui occupent le pouvoir « démocratique » pour mieux asservir le peuple.

Les gilets jaunes étaient représentés par deux porte-paroles, affirmant que leur lutte était toujours active aux côtés des forces sociales émancipatrices.

 

Ne nous y trompons pas.

Si les luttes ouvrières ont permis d’abolir le travail des enfants, de réduire le temps de travail et d’améliorer les conditions de travail, de garantir le droit à la santé grâce à la sécurité sociale, le droit au savoir pour tous, toutes ces avancées restent fragiles devant l’esprit de revanche du patronat, de son bras armé le Medef, et toutes les forces conservatrices de plus en plus proches de l’extrême droite comme le fut le patronat allemand qui porta Hitler au pouvoir, responsable du généicide des juifs. Un pouvoir politique, qui rêve de mettre au pas les travailleurs au service d’un patronat désireux d’en faire de nouveaux esclaves modernes.

 

L’extrême droite en embuscade

Pour cela, leur politique répressive tant au niveau des libertés que de la précarité sociale, fait le lit de l’extrême droite, qu’il mettront au pouvoir même s’ils s’en défendent.

Une perspective confirmée par ce jeune lycéen qui voit la montée dans son lycée des idées d’extrême droite avec la présence de jeunes royalistes, bonapartistes et même certains se réclamant de Pétain.

Auteur: gfumex

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