Tunnel sous le Semnoz : Isabelle Barthe, garante de la concertation, confirme que le Grand Annecy n’a pas à valider le projet avant la fin de la concertation

Isabelle Barthe a été interpellée par un citoyen lui demandant s’il était acceptable, en page 24 de la revue du Grand Annecy de novembre 2018, de présenter le projet du tunnel sous le Semnoz comme étant déjà acquis

Et de poser les questions suivantes :  » À quoi sert la concertation si les dés sont déjà jetés ? N’avez-vous l’impression de cautionner une mascarade démocratique ? »

La réponse d’Isabelle Barthe a été précise :  » Merci pour votre message, votre observation est très pertinente, la concertation n’a pas à valider des projets déjà actés, c’est tout à fait le sens de mes interventions. Quoiqu’il en soit, les élus devront justifier du choix qu’ils feront à l’issue de la concertation, et en fonction du bilan que je publierai.

Très cordialement, Isabelle Barthe Garante de la concertation. »

Auteur: librinfo74

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1 commentaire

  1. En ce temps d’urgence climatique, je suis étonné que la seule proposition retenue pour le projet LOLA se concentre sur toujours plus de voitures dans un tunnel monotube de 2.9 km sous le Semnoz. Visiblement nos élus font l’impasse sur le fait que la ville d’Annecy est classée deuxième ville dont l’air est le plus polluée.
    En regardant la carte de la situation sur les routes départementales en 2030 avec projet LOLA, je constate une augmentation du trafic journalier:
    • De 36% entre Sevrier et Saint-Jorioz
    • De 44% entre Saint-Jorioz et Doussard soit plus de pollution de l’air sur toute la rive ouest du lac.
    Mais plus encore: En consultant l' »étude de trafic: modélisation statique »(page 65-66 et 74-75)on peut calculer une augmentation de 62% du trafic en heure de pointe du matin entre Saint-Jorioz et Sevrier.
    Loin de fluidifier le trafic sur la rive ouest du lac, le tunnel déplace les bouchons ,en heure de pointe, du tronçon Annecy/Sévrier vers le tronçon Sevrier/Saint-Jorioz.
    Nos élus ont curent de la santé des habitants de la rive OUEST du lac.
    Faut-il en déduire que seul les intérêts d’Annecy Sevrier et la rive EST du lac soit retenues afin que ces lieux deviennent un poumon vert à touristes…
    De plus l’étude de trafic démontre(page88) que le tunnel sature 137 jours par an dès 2030.
    Enfin, on peut s’attendre à une forte augmentation du trafic et de la pollution de l’air et des embouteillages côté Vovray. Mais la, nous n’avons pas d’étude.
    Je suis aussi septique en ce qui concerne le bus BHNS dont le parcours divague tantôt au milieu des voies avec ou sans site propre.
    D’ailleurs » l’étude de trafic :modélisation statique » (BG ingénieurs Conseils SAS) en page 59 écrit:
    Le BHNS provoquerait un report modal compris entre 0.5 et 0.9% seulement(en heures de pointe).
    Ce report modal minime démontre que le BHNS ne répond pas aux attentes en termes de réduction des embouteillages, de la pollution atmosphérique, et des émissions de gaz à effet de serre.
    Pourtant, d’autres solutions alternatives existent mais n’ont pas été retenues qui pourtant répondent au cahier des charges .
    • « L’option avant-gardiste » : un PRT (Transport Personnel Rapide)la Balme-Faverges et autour du lac.
    • Un TCSP (Transport Collectif en Site Propre).
    • Un Tram-Train reliant la gare d’Annecy à Faverges et Aberville.
    Le tram-train me semble très adapté:
    • Alliant confort rapidité et ponctualité.
    • Des correspondances qui se font de quai à quai en gare d’Annecy, et cerise sur gâteau avec le Léman express qui arrive en décembre 2019 .
    • 25% moins cher que le projet LOLA entre Annecy/Doussard.
    • 2x moins cher pour aller jusqu’a Duingt.
    • Un report modal qui peut atteindre 25%.
    • Utilisation de l’ancienne voie ferrée.
    • Cohabitation sans problème avec la voie verte car l’emprise avec celle-ci est suffisante.
    En conclusion, il faut revoir le projet LOLA dans sa forme actuelle car il ne répond pas au cahier des charges sur sa compatibilité .
    • Avec les engagements Français de division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.
    • Avec l’Europe qui prévoit de diminuer les GES de 40% d’ici 2030.
    • Avec les accords internationaux de la COP 21 décidés à Paris.

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