Sur le plateaux des Glières, les nouveaux résistants disent NON à la réforme des retraites

C’est un NON franc et massif  inscrit sur la neige des Glières, que 130 « citoyens résistants d’aujourd’hui » ont écrit contre la réforme des retraites.

Initiée par le collectif des enseignants du Chablais, relayée par les stylos rouges, les CRHA , la FSU… cette manifestation s’est voulu l’écho de la lutte des résistants sur le plateau des Glières, qui, grâce à leur courage et leur sacrifice ont donné naissance au programme du Conseil National de la Résistance.

C’est dans cette continuité que ces résistants d’aujourd’hui s’inscrivent pour préserver les acquis de la résistance systématiquement rognés par les pouvoirs politiques en place, complices du patronat.

C’est ainsi qu’ils résistent contre la réforme des retraites par répartition aujourd’hui menacé par le pouvoir macronien.

 

Le procès de la réforme des retraites

Conjuguant humour et sérieux, les enseignants se sont travestis en magistrats de l’ancien régime, avec perruque bouclée et robe noire, pour organiser un tribunal de la réforme des retraites. Le réquisitoire du procureur a mis en avant tous les effets pervers de cette réforme qui transforme nos retraites par répartition en système à point, ouvrant la porte à la capitalisation. Pour respecter le droit à la défense, un avocat « macronien » a essayé de contre argumenter provoquant la réprobation de l’assistance.

Après le jugement du juge condamnant la réforme, l’ensemble des manifestants, sous l’œil attentif des gendarmes venus vérifier si « l’ordre public » n’était pas menacé, se dirigea dans la plaine enneigé pour dessiner un grand NON vu du ciel.

(Suivra une vidéo sur la manifestation et une interview de Corinne Chaize)

Auteur: gfumex

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1 commentaire

  1. À propos de résistance contre le capitalisme et les capitalistes (et leurs valets),
    un article informatif sur les manières de faire de l’Empire :

    https://venezuelainfos.wordpress.com/

    Ce qui pourrait nous advenir si nous ne savons pas nous y prendre.

    Note : il n’est plus question de quémander un changement de régime, des aménagements et autres lubies, il faut le changer avant qu’il ne s’effondre et nous écrase.
    Jamais un pouvoir a-démocratique n’a cédé autrement que par la force.

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