Suite au rapport du GIEC, 35 associations de Haute-Savoie interpellent les élus de Haute-Savoie

En juin 2008, le glacier ne rassemble plus qu’une fine couche de glace et une langue terminale. En septembre 2010, la langue se sépare du glacier et s’effondre.

 

Dans un communiqué de presse, 35 associations de Haute-Savoie interpellent tous les élus du département pour « qu’ils prennent des décisions ambitieuses et rapides afin de contenir le réchauffement climatique ».

« Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient d’être rendu public : il nous apprend que nous devons engager des transformations « rapides » et « sans précédent » afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Chaque petit accès de réchauffement supplémentaire compte. Passer au-delà de 1,5°C accroît le risque de changements profonds voire irréversibles, met en garde le GIEC. Ceci reste techniquement possible, mais il faudra réduire de 45% par rapport à 2010 nos émissions de gaz à effet de serre en 2030. En clair, cela veut dire les diviser par deux entre 2020 et 2030. »

(…) Les bouleversements se font déjà sentir en Haute-Savoie avec des cours d’eau asséchés, un lac d’Annecy à marée basse, des menaces sur les réserves d’eau potable et des effets déjà réels sur l’activité agricole. La montagne et son économie sont touchées, avec des éboulements et écroulements de plus en plus réguliers, la perte de 30% du volume d’un glacier comme celui des Bossons, l’univers de la haute montagne devenu trop dangereux en été pour les activités touristiques, et des saisons hivernales raccourcies. »

En conséquence, les 35 associations signataires demandent aux élus la suspension immédiate des projets routiers prévus en Haute-Savoie, « afin qu’ils soient évalués au regard de leur impact sur le climat et de vérifier leur compatibilité avec les préconisations du GIEC. Les alternatives sont connues et documentées : se déplacer moins, mieux et autrement. À cette fin, l’argent des contribuables doit servir à mettre en place des transports en commun véritablement attractifs (ne ratons pas le train du Léman Express) et à favoriser le covoiturage et les modes de déplacement actifs (vélo, marche) plutôt que développer le réseau routier »
Ces associations appellent « chacun des élus à la responsabilité et à sortir des clivages politiques et des logiques partisanes, qui doivent s’effacer devant la gravité et l’urgence de la situation. »

Lire le rapport complet envoyé aux élus

Auteur: librinfo74

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