Publié par gfumex le 14 Sep 2024 dans Éducation Nationale, Local, Témoignage | 1 commentaire

Le mardi 10 septembre, la FSU-SNUipp appelait à une grève pour un choc des moyens, en opposition au choc des savoirs imposé par le gouvernement Attal.

Un choc des savoirs largement dénoncé par les syndicats d’enseignant·es, d’inspecteurs·trices, les associations de parents d’élèves et les chercheur·ses.

Rassemblés ce 10 septembre devant la Direction académique (DSDEN), à Annecy, les militants de l’intersyndicale nationale FSU, CGT, Solidaires avait choisi cette date, tôt dans l’année
scolaire, pour marquer le coup par rapport aux évaluations nationales standardisées, réalisées cette semaine dans les classes d’élémentaire.
Décidés à faire front, plusieurs enseignant·es et AESH étaient réuni·es devant le siège de la direction académique pour refuser les évaluations nationales et garantir la liberté pédagogique mise à mal par le choc des savoirs de Gabriel Attal, qui souhaite standardiser l’enseignement et trier les élèves.
Mais aussi dénoncer le peu de reconnaissance des AESH, personnel·les indispensables de l’Éducation nationale, pour l’inclusion des élèves en situation de handicap altérée par le peu de moyens accordés.

Des moyens pour permettre le recrutement de personnel indipensable pour un enseignement de qualité

Ceci pour assurer les remplacements, diminuer les effectifs des classes et reconstituer les RASED (Réseau d’Aide Spécialisé aux Elèves en Difficulté), et respecter des droits de mutations, temps partiel, autorisations d’absence…
La rentrée en Haute-Savoie s’est encore faite sous haute tension, avec une centaine de contractuel·les déjà recruté·es pour pallier le manque d’effectifs.

Informations recueillies auprès de Thomas Prabonnaud, militant FSU-SNUipp