Quelle pression hiérarchique sur les inspectrices et les inspecteurs du travail ?

On peut constater que les gouvernements, par l’intermédiaire des directions du travail, veillent à équilibrer les intérêts économiques des entreprises et le respect du code du travail assuré par l’inspection.

En Haute-Savoie, on a assisté à une pression politique pour protéger les entreprises créatrices d’emplois au détriment de la protection des salariés avec la mise à l’écart de la jeune inspectrice Laura Pfeiffer dans l’affaire Téfal. (lire l’article parus dans librinfo : Derrière l’assignation de l’inspectrice du travail, c’est le procès de la direction de Téfal et de l’État qui se profile à l’horizon.)

De nombreux inspecteurs sont soumis à des pressions indirectes pour éviter les procédures contre les entreprises.

Depuis l’affaire Pfeiffer, une réorganisation des services de l’inspection du travail semble avoir atténué les tensions, mais la revendication principale des syndicats des inspecteurs est un manque flagrant d’effectifs qui ne leur permet pas d’assurer pleinement leur mission.

Si Lionel de Taillac, directeur du travail honoraire, insiste sur l’indépendance des inspecteurs du travail garanti par le Bureau International du Travail, fonction qu’il a exercé pendant de nombreuses années, il insiste sur le devoir d’obéissance à son autorité. Pour lui ce sont deux choses différentes :

Auteur: gfumex

Partager cet article :

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.