Peut-on donner un label de « bonne information » à un média ?

David Assouline, Christophe Deloire et Stéphane Alliès en débat.

Ce vendredi 25 novembre, le Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne) a eu la bonne idée d’organiser à Paris la journée de la presse indépendante 2022.  La plupart des représentants des médias indépendants adhérents au Spiil étaient présents : Médiapart, Rue 89, citoyens.com…et  librinfo. D’une brûlante actualité, le thème retenu, était : ”Comment restaurer la confiance dans les médias ? » 

Le débat s’est installé autour de la question : ”qui a autorité à pouvoir restaurer la confiance dans les médias ? » : les médias eux-mêmes, en changeant la ligne éditoriale imposée aux journalistes, une institution extérieure qui décernerait un label ou les journalistes eux mêmes qui imposeraient le pouvoir de la rédaction ? Ou tout simplement des lecteurs qui auront confiance dans des journalistes ?

 

Labelliser les médias comme le bio !

Derrière la question du « label » qui a animé la table ronde, se dessine la mise en place d’une autorité capable de décerner un label de ”bonne information”. Une démarche défendue par Christophe Deloire, Secrétaire Général de reporters sans frontière. Ce label serait décerné aux médias qui s’engageraient à respecter un certain nombre d’engagements en acceptant de répondre à un questionnaire. 

Cela permettrait aux médias dominants, tenus par des milliardaires, des marchands d’armes, des banquiers, d’obtenir un label de bonne conduite pour masquer leur désinformation afin de protéger leurs intérêts,

Une option contestée avec force par Stéphane Alliès, co-rédacteur en chef de Médiapart :

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Auteur: gfumex

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