Manifestation samedi matin 1er février pour dénoncer l’inscription d’une croix gammée sur la plaque commémorant la rafle d’enfants juifs sur l’école du « Quai Jules » à Annecy.
Une croix gammée a été taguée sur la plaque commémorant la rafle d’enfants juifs du 16 novembre 1943 apposée sur le fronton de l’école du quai Jules-Philippe située à côté de la mairie d’Annecy.
Un rassemblement est prévu samedi matin à partir de 10h30 devant l’école quai Jules-Philippe appelant toutes les organisations républicaines à condamner ce geste à la fois abject et méprisable de bêtise.
Les groupes d’extrême-droite relèvent la tête et le bras
Aujourd’hui, devant la situation sociale dégradée vécue par les couches populaires, les groupes d’extrême-droite font entendre leurs discours de haine contre les étrangers en réactivant l’antisémitisme, les attaques contre l’Islam, mais aussi contre les Roms, devenus les nouveaux bouc-émissaires.
Dans un article de Médiapart intitulé : » Du GRECE au GUD : la galaxie radicale de Marion Maréchal-Le Pen », la collusion entre la député frontiste et des mouvements d’extrême-droite antisémites apparait évidente.
Ces mouvements appartiennent à différents groupuscules comme le GUD aux relents antisémites, réactivé sous le nom « Union de défense de la jeunesse », « le Printemps français », groupe ultra catholique, le « Parti des forces nouvelles » (PFN), « Action Française », avec lesquels, selon Médiapart, Marion Maréchal-Le Pen, députée frontiste entretient des relations étroites. Des relations que Marine Le Pen essaie de gommer pour se donner une image « respectable ».
Comme le parti de Marine Le Pen se veut fréquentable grâce aux scores obtenus aux dernières élections, on peut se demander comment ses militants, se réclamant d’une « organisation républicaine », pourraient être reçus s’ils décidaient d’être présents samedi matin pour manifester, eux aussi, leur indignation.