Ce jeudi 20 janvier, un petit groupe de 25 personnes étaient rassemblé devant la Préfecture à Annecy, à l’appel du SNUipp, de la FSU et de la CGT-Education
Certes, peu de monde devant les grilles de la préfecture en ce Jeudi 20 Janvier « pour faire face à la manipulation des médias », selon les organisateurs.
Mais l’objectif était de continuer à occuper le terrain médiatique.
Aussi, les nombreuses pancartes accrochées nous interpellent par leur humour grinçant, mais étaient révélatrices de la situation qui se passe sur le terrain ; en particulier du comportement de nos politiciens, où Jean-Michel Blanquer s’est illustré. Ceci ne fait que raviver la colère !
Parole fut donnée aux représentants des organisations syndicales présentes
Le représentant du SNUipp constate que ce petit rassemblement constitue un tremplin pour construire le 27 Janvier avec l’ensemble des organisations syndicales.
« La situation s’aggrave sur le terrain »
« Avec les conséquences des protocoles, la crise s’aggrave dans les écoles car aucun moyen n’est donné pour y faire face. « On ne peut être satisfait des propositions du ministre. Il répond par le petit bout de la lorgnette. Ce ne sont que discours et promesses qui ne sont pas accomplies.
On pourrait donner de nombreux exemples comme la réalisation des tests, la fourniture de matériaux… En ce qui concerne l’embauche de personnels dans les écoles, les besoins sont immenses. Il en faudrait au moins 8000, que ce soit dans les écoles ou le secondaire. Les 13 contractuels prévus ne sont pas arrivés sur l’académie de Grenoble. C’est nettement insuffisant !
Et le scandale Blanquer ! Alors que l’on affronte des difficultés au quotidien ; Blanquer prend le large. Cela est ressenti comme du mépris ! C’est pourquoi la mobilisation doit continuer et s’amplifier.
Lors du 27 Janvier sera décidé la suite à donner au mouvement avec l’ensemble des organisations syndicales. »
Pour le militant de la FSU « face aux mesures de Jean-Michel Blanquer, il faut amplifier la lutte, car les annonces sont insuffisantes. De plus, il y a un manque criant de personnel pour satisfaire les besoins. Il faut aller au-delà des mesures provisoires de recrutement.
Les plus fragiles paient un lourd tribut.
On est aussi en manque de moyens matériels (exemple des masques) . Il faut donc rester déterminé.es, à s’opposer à cette situation où les plus fragiles paient un lourd tribut. On note aussi une nouvelle diminution des moyens pour les lycées avec pourtant plus d’élèves. Il manque des équivalents de temps plein. Ajouter à cela la baisse du pouvoir d’achat dues à des augmentations insignifiantes.
Il faut se retrouver le 27 Janvier, et prouver que l’on reste mobilisé.
Le représentant de la CGT éducation souhaite se rassembler et agir avec l’intersyndicale pour obtenir des moyens budgétaires. Les mesures annoncées sont des pansements sur des jambes de bois et ne satisfont ni le personnel, ni les parents, ni les élèves.
On ne se laissera pas manipuler !
Tout est à la baisse. Quand on voit qu’il n’y a plus de remplaçants dans le secondaire, cela creuse les inégalités. Alors il faut être nombreux le 27 Janvier, qu’il y ait de la solidarité, être avec ceux et celles qui agissent au service de tous et toutes, se faire entendre que l’on soit élève, soignant.
