Les jeunes migrants sans papiers occupent le terrain

Dimanche 18 décembre 12h00 Annecy

Lors de cette journée internationale des migrants, Annecy est  devenue la capitale internationale du foot solidaire, avec un match improvisé entre migrants demandeurs d’asile.

Un clin d’œil des associations de solidarité en direction de la finale du mondial de foot au Qatar.

À l’initiative du collectif ”un toit pour tous”, un match de foot entre jeunes migrants était organisé à Annecy sur le terrain du Pâquier en écho au championnat du monde au Qatar, qui s’est illustré par l’assassinat de milliers de travailleurs émigrés sur les chantier du mondial.

Une quarantaine de militants et de citoyens sont venus encourager ces jeunes sans papiers au cours d’un match de haut niveau.

Une coupe du mondial des migrants a été remis aux joueurs.

Ce match a permis au collectif « un toit pour tous » de dénoncer les conditions d’accueil des sans papiers sur l’agglomération annécienne

Lieux précaires où vivent les migrants sur Annecy

Des banderoles, des pancartes éphémères, ont informé les promeneurs endimanchés sur la situation dramatique vécue par ces migrants. Ces demandeurs d’asile, réfugiés, jeunes migrants non accompagnés, sont contraints à dormir dans la rue faute de logements. Les militants – trop peu nombreux – de la LDH, de la Cimade, et d’autres associations aident des migrants dans leur démarches administratives, trouvent des solutions temporaires pour les loger fautes de places offertes par la Préfecture. L’association autogérée de ”L’écrevis” accueille des jeunes migrants non accompagnés.

Djembés, danses, au programme de la fête ont égayé cette journée.

Sur le rythme des djembés, des manifestant-e-s sont entrés dans la danse. Puis tout le monde a pu se restaurer grâce au repas préparé par l’Écrevis.


Plaisir de la musique et de la danse

Un match sous surveillance

Sur l’avenue d’Albigny, dans une voiture de police, rejointe par une voiture de la police municipale, des agents surveillaient la manifestation. Une façon de repérer le faciès des militants, mais surtout celui des migrants ? Ce qui est remarquable, est la coopération très étroite entre la police nationale et municipale.

Notre société deviendrait-elle une société de surveillance ?

La question est posée.

Auteur: gfumex

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