Les enseignants mènent la danse de la contestation

Annecy 5 décembre

Vêtus de couverture de survie, ces enseignants grévistes ne pouvaient pas passer inaperçus.

À l’appel de la FSU, le personnel des lycées Gabriel Fauré, Baudelaire et Lachenal étaient rassemblés ce 5 décembre au matin devant le lycée Gabriel Fauré, pour expliquer aux passants la difficulté grandissante d’exercer son métier. pour dénoncer la précarisation de l’emploi, qui se traduit par l’embauche de contractuels de plus en plus fréquente.

L’inquiétude est palpable et les enseignants se questionnent sur l’avenir de notre jeunesse. Rien n’est fait pour prendre le temps de se préparer à devenir des citoyens et citoyennes capables de penser par eux-mêmes. Cela rejoint les préoccupations de notre jeunesse qui n’attend pas pour se mettre en marche et lutter.

Une mobilisation qui dépasse l’enjeu des retraites

La soumission aux ordres ministériels et sans concertation est insupportable. Les discussions vont au-delà de la question des retraites, aussi bien sur le sens que l’on donne au métier, que de se préparer à affronter les enjeux socio-économiques de demain.

Ainsi, nous est lançé cette adresse mise en poème chanté :
« Faudrait tous être moutons, pour contenter Macron.
Faudrait ramper par terre pour contenter Blanquer.
Nous, on n’est pas’ assez con, pour s’faire damer le pion.
Votre projet austère, on va le flanquer par terre. »

Ces enseignants sont ulcérés par les mensonges du gouvernement et de Blanquer en particulier repris par les médias dominants. Ils sont déterminés à poursuivre la lutte avec l’ensemble des salariés, pour obtenir le retrait de la reforme des retraites et l’abandon de la politique dévastatrice pour l’éducation national initiée par Blanquer.

La colère se lève face aux inégalités de traitement et l’atteinte à la garantie de nos droits fondamentaux.

Colette Charlet, Gérard Fumex

 

 

Auteur: Colette CHARLET

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2 commentaires

    • Cela complète bien ce qui a été entendu durant les manifestations.
      C.Charlet

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