17 mars Argonay Haute-Savoie
Au cours d’une marche symbolique, les salariés de Dassault en lutte ont rejoint le siège du site d’Argonay pour affirmer leur détermination face à une direction centrale incapable d’accorder une augmentation de salaire légitime pour tous les salariés du groupe.
Alors que l’entreprise réalise des profits énormes qu’elle distribue généreusement à ses actionnaires, elle refuse les 200 euros mensuels aux salariés, une augmentation de salaire pour tous que la société a largement la capacité de financer.
Frédéric Sanchez, secrétaire général CGT métaux, Éric Lision, délégué central CGT, et les délégués de plusieurs sites en France sont venus soutenir les salariés de Dassault Argonay en grève. Frédéric Sanchez a tenu à féliciter les délégués CGT et CFDT, qui au sein d’une inter-syndicale, agissent ensemble pour l’intérêt des tous les salariés.
Philippe Roque, délégué CFDT Argonay, en accord avec son partenaire CGT, Aurélien Danioux, a vilipendé l’attitude méprisante de la Direction qui préfère répartir ses énormes profits au bénéfice des seuls actionnaires.
Comme l’explique Sébastien Bourdonnais, délégué CGT du site d’Argenteuil : « le « vieux » Marcel Dassault doit se retourner dans sa tombe s’il voit le mépris avec lequel Éric Trappier considère les salariés de l’entreprise. »
En réponse à ce mépris, le délégué CGT explique : « On sort un rafale par trimestre alors qu’il en faudrait en fournir quatre. Pour nous c’est opération « esgargot-limace » jusqu’à la fin du conflit. »
Éric Lision, délégué central CGT, prévient la direction de Dassault que les salariés sont déterminés à porsuivre leur mouvement et que dans l’intérêt des salariés et de l’entreprise Dassault, Éric Trappier, pdg de Dassault, qui a touché une rémunération annuelle pour 2016 de 1 507 825 €, aurait tout intérêt à d’obtenir un accord juste avec les représentants syndicaux.
