Les annéciens avec Denis Duperthuy, veulent retrouver le vrai visage d’Annecy

Quelles que soit les critiques et polémiques exacerbées à tort ou à raison contre Denis Duperthuy, il faut lui reconnaître une véritable sincérité dans son engagement.

Bien sûr, même s’il se défend d’être un « professionnel » de la politique, Denis Duperthuy menait déjà en 2014 d’une liste PS-Verts, et il n’a jamais caché son ambition de devenir un jour maire d’Annecy. Une ambition tout aussi partagée par François Astorg de « Réveillons Annecy ».

 

Une soirée teintée d’émotion où de simples annéciens aspirent à retrouver leur ville.

Depuis l’arrivée de Jean-Luc Rigaut, Annecy se transforme à grande vitesse pour devenir une ville « internationale » accaparée par une classe privilégiée venue des quatre coins de France (dont les quartiers hupés de la région lyonnaise) et par une flopée d’agences immobilières qui, comme des vautours, s’accaparent la moindre petite parcelle de foncier annécien, pour réaliser de juteux projets immobiliers.

Si ce maire reste au commande, il est fort à parier que dans les années à venir, « l’Annecy » des familles de la cité d’origine aura disparu .

 

Un programme très proche de celui de « Réveillons Annecy ».

Dans les grande lignes, le programme développé par la liste « Les annéciens » est très proche de celui de « Réveillons Annecy » dans ses engagements environnementaux, de mobilité douce, de logement social, de démocratie participative, de soutien de la vie associative…

Le clivage se concentre plutôt sur les griefs que Denis Duperthuy adresse à François Astorg et à Nora Segaud Labidi auxquels il reproche d’avoir toujours voté le budget présenté par Jean-Luc Rigaut.

Toutefois, on peut se demander légitimement si les électeurs ne seraient pas de plus en plus allergiques aux arguments « ad hominem ».

Nous avons interviewé Denis Duperthuy sur son parcours politique et ses relations avec la liste « Réveillons Annecy » :

 

Auteur: gfumex

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1 commentaire

  1. De mémoire des 40 dernières années, l’histoire du PS et de la finance capitaliste ne s’opposent pas,
    je dirais même plus elles cohabitent avec aménité voire parfois plus hélas.

    Cela ne dit rien de bon du PS d’aujourd’hui.
    Cela ne retire rien à ces braves gens sauf peut-être un peu de légitimité ?

    Quand aux Verts à jamais écartelés entre le culte à l’UE des ultra-riches et des idées fort généreuses, leur capacité à être et à faire est inversement proportionnelle à leur bonne volonté.

    Je souhaite qu’ils réussissent, reste à tracer un nouveau chemin dont le balisage risque de se perdre dans le chaos ambiant.

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