Le Préfet rend hommage le 31 décembre aux forces de sécurité

Alexandre Petit au côtés du Préfet Le Breton

Cette nuit de la Saint Sylvestre, policiers et gendarmes sont en alerte.  Le Préfet, Yves Le Breton assisté de la sous-Préfète, Anima N’tchandy, directrice de cabinet, leur ont rendu visite.

Une présence appréciée par les policiers rassemblés dans la salle de réunion exigüe des Marquisats sous l’autorité d’Alexandre Petit, directeur départemental de la sécurité publique.

Fidèle à la tradition, le Préfet remercia le dévouement sans faille des policiers qui assument leur mission de maintien de l’ordre avec célérité.

 

Des revendications sous-jacentes : vie chère, logement et manque de considération

Au cours de l’échange entre le Préfet et les policiers, les difficiles questions du logement et de la vie chère sont abordées.
Si la question posée par librinfo sur la prime à la vie chère a été écartée par le Préfet, considérant que la compétence en revient au gouvernement et aux parlementaires, par contre, il se préoccupe particulièrement de la question du logements, en lien avec les bailleurs sociaux et la département. Un point qu’a souligné Frédérique Lardet, présidente du Grand Annecy, à travers les difficultés rencontrées par les bailleurs sociaux sur le prix du foncier pour agrandir leur parc.

Les policiers présents se plaignent du manque de considération de la part des citoyens. « En particulier depuis la période des gilets jaunes et du Covid, on a souvent la réflexion : « J’ai le droit. Je fais ce que je veux ! »

 

Le « 17 », centre opérationnel de police secours

Réunis dans le centre d’appel du 17 situé dans le bâtiment, les policiers ont expliqué leur mission de lutte contre les délinquants. Ils reçoivent directement les appels et en cas de situation d’urgence, ils ont la possibilité d’obtenir les renseignements de localisation auprès des opératrices téléphonique.
Seule SFR n’a pas rejoint le 17 ce qui est préjudiciable pour les abonnés en cas d’appel d’urgence.

 

Les violences intra-conjugales, nouveau champ de bataille

Si cette lutte contre les délinquants se manifeste principalement dans les milieux urbains, avec les vols de vélos , en lien avec la vidéo surveillance de la police municipale, l’accueil et le soutien aux victimes des violences conjugales, représente une priorité pour les forces de police.

Le sujet est d’autant plus sensible avec l’affaire d’un policier du commissariat de Blois sanctionné pour avoir le 13 décembre à 17H00 demandé à une jeune femme victime de violence conjugale de revenir plus tard. Deux heures plus tard, elle a été retrouvée inerte dans la hall de son immeuble. Elle a été admise dans le comas à l’hôpital de Tours.


De nombreux agresseurs mis en garde à vue

En cas d’appel d’une victime, les forces de l’ordre se rendent aussitôt sur les lieux pour protéger la victime de son agresseur et l’arrêter : ”Cette semaine, nous avons procédé à 16 gardes à vue, concernant ces agresseurs”, explique Alexandre Petit. Des chiffres confirmés en zone gendarmerie avec une moyenne de 15 à 20 par semaine, selon le colonel Benoît Tonanny, commandant du groupement départemental de gendarmerie.
Même s’il n’y a pas dépôt de plainte, le délit est reconnu et fait l’objet d’une transmission au Parquet.

 

Le Préfet Le Breton, la députée Riotton et le colonel Tonanny

Les gendarmes mieux lotis que les policiers

En attendant leur futur commissariat, prévu pour 2025, les policiers disposent de locaux vétustes aux marquisats, alors que les gendarmes bénéficient de casernes modernes.

Sur un écran vidéo, le colonel Tonanny et le major Matéo ont présenté au Préfet les différents dispositifs de force de l’ordre mis en place sur le département pour assurer la sécurité des personnes et des biens. La situation la plus fréquente en cette nuit de la St Sylvestre est la gestion des fêtards avinés dans les stations.

Chamonix semble être dans la cible avec une présence de touristes étrangers coutumiers du lieu.

Auteur: gfumex

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