Le corona virus allié objectif de la décroissance

Le corona virus s’installe au niveau mondial et risque de devenir une pandémie redoutable pour la santé publique.

Au delà de cette catastrophe sanitaire susceptible de nous impacter, il y a un effet concomitant imprévisible au développement du corona-virus qui, paradoxalement, peut créer un nouvel espoir.

C’est le risque d’effondrement de notre économie productiviste alimentant notre société consumériste.

L’arrêt de la production des produits fabriqués en chine, nécessaires à l’industrie occidentale, va créer une forte diminution de l’activité salariale et de la distribution de produits manufacturés.

Moins, de voyages, c’est moins d’avions, moins de kérosène, moins de pollution, moins de gaz à effet de serre.

Moins de transport pour acheminer les matières premières et les produits fabriqués, c’est moins de pétrole

La diminution de l’activité économique pourra entraîner moins de production d’énergie fossile, moins de métaux rares à exploiter.

Cela prouve la fragilité de ce colosse au pied d’argile que génère l’économie capitaliste dont le seul crédo est d’augmenter de façon exponentielle la production de biens inutiles pour le malheur de notre planète et de ses habitants

Profitons de cette crise à l’échelle mondiale pour revoir les fondements de notre société et instaurer une économie à l’échelle humaine où les besoins fondamentaux des citoyens seront assurés : le droit à la santé, à une alimentation de qualité, à un logement décent, à un travail valorisant librement choisi, à une éducation pour tous…

Auteur: gfumex

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3 commentaires

  1. t’as raison, Gérard; mais n’oublions pas que c’est le rouleau compresseur de la propriété qui détermine ce dysfonctionnement; la propriété, c’est le pouvoir (Auguste Blanqui) (au 19ème siècle, des gens se remuaient les méninges pour analyser ; un dénommé Marx a fait assez fort.) Il serait judicieux peut-être d’avancer sur le devant de la scène la perspective de la gratuité. J’ai rappelé ça à propos du Cercle condorcet qui a invité Ariès. Ton interview de Jean-Pierre Moreau et son bouquin 500 bougies pour Utopia, remettre cette initiative en chantier, ne serait-ce pas intéressant ?

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  2. « Profitons de cette crise à l’échelle mondiale pour revoir les fondements de notre société et instaurer une économie à l’échelle humaine où les besoins fondamentaux des citoyens seront assurés : le droit à la santé, à une alimentation de qualité, à un logement décent, à un travail valorisant librement choisi, à une éducation pour tous… »
    Société à bout de souffle s’il en est avec cette nouvelle révélation non reprise par les medias mainstream .sur la liberté d’informer , la liberté tout court !..Sur le media TV
    Dans la France de 2020, vous pouvez dénoncer des mensonges d’État… puis vous retrouver sur le banc des accusés ! On peut résumer ainsi la mésaventure de Benoît Muracciole. À 60 ans, il est président de de l’Association Action Sécurité Éthique Républicaine. Son ONG se bat pour empêcher l’exportation d’armes françaises dans des pays où elles pourraient servir à de graves violations des droits de l’homme, à des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité. Pour avoir été “trop” regardant sur les livraisons d’armes au Yémen, il est aujourd’hui menacé par les services secrets et l’institution judiciaire. Dans cet entretien d’actu, il raconte.
    Pour avoir contesté les exportations d’armes vers le Yémen, Benoît Murraciole s’est retrouvé convoqué à la DGSI. En haut lieu, on s’inquiète. L’action judiciaire de l’association ASER pour enjoindre le gouvernement français et le lobby militaro-industriel à respecter les conventions internationales ne semble pas avoir été reçue avec sympathie. « Nous avons attaqué le gouvernement français parce qu’il prend les décisions d’exportation. Le lobby militaro-industriel a une responsabilité, mais c’est d’abord celle du gouvernement, qui doit en répondre devant le citoyen français », explique le militant associatif, dont la procédure est soutenue par les ONG Médecins du Monde, Action contre la faim, l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture), Sherpa et Salam for Yemen.
    En 2019, le Bahri Yanbu, un cargo saoudien, doit rejoindre le port du Havre pour y récupérer des armements à destination de la coalition saoudienne. En conséquence, l’ASER dépose plainte, « une première dans l’Histoire de France contre le gouvernement français sur les exportations d’armes illégales », souligne Benoît Murraciole. L’ASER et l’ACAT déposent un référé liberté, qui permettra de « bloquer l’arrivée même du Bahri Yanbu ». Les ONG s’apppuient sur les révélations de nos confrères de Disclose : « Disclose révèle que des armes françaises sont utilisées au Yémen, ce que les représentants du gouvernement – Florence Parly, Jean-Yves le Drian, le Premier ministre et le président de la République – ont nié jusqu’à maintenant ».
    Pour avoir repris ces informations publiées par Disclose, classées secret défense, le président de l’ASER se retrouve convoqué à la DGSI en septembre 2019, et écope d’un rappel à la loi. « Ces signes-là sont extrêmement troublants pour l’équilibre de notre société : la justice est construite de façon à ce qu’il y ait un débat contradictoire. […] On demandait au procureur de chercher les éléments qui pouvaient montrer notre bonne foi dans l’utilisation de ce secret-défense », explique le militant associatif, qui juge que « le procureur aurait du convoquer le chef du gouvernement. […] Mais c’est nous qui sommes rappelés à la loi ».
    « On sait qu’on viole le secret de la défense nationale. Mais l’esprit du secret de la défense nationale est dévoyé : l’intervention au Yémen n’a rien à voir avec la défense nationale directement. On pourrait même renverser la chose : les exactions, les crimes de guerre que couvre le gouvernement français et dont il est coresponsable mettent en danger les citoyens français, parce que les groupes comme Al-Qaida ou Daesh en profitent pour essayer de recruter des gens », poursuit Benoît Murraciole.
    « Il y a des endroits où la France est impliquée, et nous n’avons pas le droit à la parole pour pouvoir dénoncer cet état de fait », s’alarme-t-il. « C’est assez effarant : même sous le gouvernement Sarkozy, on a toujours eu un dialogue avec l’Elysée et avec les ministères. C’est la première fois qu’on n’est plus reçus pour discuter de façon contradictoire de cette question ».Allo RSF , Amnesty international ..;
    Y aura t-il des actions d’extinction -rebellion ????…..

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  3. LE DOGME : nous savons combien l’UE cristallise, voire fige, dans ‘nos’ institutions les prétendues vertus du marché libre, le fameux marché libre et non faussé. C’est le dogme libéral de l’occident ‘libre’. Ces conditions sont garanties entre-autres mesures, en interdisant aux États de l’UE de s’entendre sur les taxes et subventions … L’UE a imposé aux États un ‘total marché’, pas seulement sur les prix libres mais en mettant en concurrence TOUT : entreprises, produits, services, travail, taxes, services publics, personnes, capitaux, …
    LE BUT : la vertu du marché libre ainsi imposé étant la croyance qu’il permet de maintenir l’optimum de pouvoir d’achat pour les personnes, pour nos sociétés.
    LES EFFETS : les dévastations du monde démontrent que cet optimum des marchés est une tromperie aux effets planétaires : les pollutions massives, l’effondrement d’espèces, le désordre climatique, l’explosion des inégalités, le pillage des ressources, les guerres perpétuelles (autour des ressources), … comme on le sait, ce Système capitaliste libéral est une grande réussite planétaire.
    LES REMÈDES : devant l’urgence à agir (une urgence annoncée depuis des décennies), le Système organise des grands spectacles, comme à son habitude, de par sa contrainte de recherche indispensable du consentement électif et mercantile. Ce furent les Grenelle de l’environnement, les conférences citoyennes, les COP. … L’effet foudroyant de ces clowneries est impressionnant : RIEN. On ne touche pas à la rente sauf à l’augmenter donc … rien. Pour malgré-tout tenter quelque-chose devant l’urgence ressentie et la contrainte du consentement, l’UE a, de son coté, proposé de contraindre le marché libre. Contraindre un marché libre c’est remettre en cause cette liberté mise en avant depuis 200 ans de capitalisme libéral ! Un marché dont on contraint le prix (comme par exemple le prix du carbone) n’est plus libre, c’est une contradiction dans les termes, un oxymore. Il ne s’agit plus de ménager les CONDITIONS des marchés mais de changer le marché lui-même, en forçant des prix, des taxes, .. . Double imposture : 1 – le capitalisme libéral (i.e. garanti par un marché libre) est une catastrophe planétaire. 2 – gardons le capitalisme mais sans marché libre puisque catastrophiquement inefficient.
    LA CASSURE SOCIALE : c’est à ce moment que survient l’accident bête : les Gilets jaunes et autres émergences. Le marché pas libre, avec ses taxes pour tenter de remédier aux dévastations, entraîne une anomalie, une cassure brutale, comme diraient certains, un repliement temporel, un hiatus social. La promesse du marché libre qui permet au capitalisme de façonner un monde plus confortable et facile vient d’être violée de manière totalitaire.

    Les États ont été remodelés par le « libéralisme » pour mettre tout en concurrence, pour tout marchandiser en échange d’une prospérité mesurable et appréciée, validée par le consentement. Mais depuis quelques temps cette prospérité se transforme en précarités, en restrictions, en désastres sanitaires, en pollutions massives, en incapacité à vivre correctement. La promesse d’un futur meilleur s’est évanouie sans remédiation. Advient par dessus la taxe carbone, remède à la dévastation qui finit de détruire le consentement à cette logique du tout marché, pire, cela démontre que cette logique est un désastre planétaire maintenant que celui-ci EST mesurable par chacun.

    LA RÉACTION DU SYSTÈME : le Système capitaliste tente de faire peser sur les gens ses erreurs afin de continuer comme de rien.
    Le contrat du consentement aux contraintes du marché libre en échange de la prospérité vient d’être violé. Le marché dit libre, de fait, ne l’est donc plus. La prospérité promise disparaît et le capitalisme tente de nous faire accepter de payer SES dévastations en NOUS taxant directement, sans en supporter l’effort ! On le voit bien en observant la progression de la richesse de plus en plus rapide des milliardaires, comme la formidable augmentation des dividendes versus les salaires. La double imposture éclate aux yeux de tous, même des moins attentifs.
    Le capitaliste se gave et le monde en crève. Notre lente prise de conscience se double d’une autre plus brutale et prouve une troisième imposture. La force légale du pouvoir se transforme en violence doublée de l’absence totale de volonté de tout dialogue. Cela prouve deux choses : 1 le pouvoir ne peut ou ne veut changer, 2 il a choisi de rester en place. Autrement-dit la perte du consentement (de la population) entraîne la dictature et non pas la réflexion attendue d’un régime démocratique. Le régime que l’on pensait démocratique se mue en … autre-chose d’inconnu qui utilise la terreur pour résoudre ses problèmes. C’est la troisième imposture.

    LA SYNTHÈSE : le capitalisme dit libéral puis dit néolibéral (c’est quoi ?) se mue en capitalisme autoritaire.
    Et chance, on a deux exemples à portée de cerveau pour s’en faire une idée : la Russie et la Chine des modèles de capitalisme violent, a-démocratique.
    Il faut se résoudre à le constater, dès-lors que le consentement disparaît, le capitalisme évolue rapidement ; il utilise la violence comme n’importe-quel pouvoir depuis la nuit des temps. La démocratie dont il se paraît était donc une chimère, une fausse promesse, une tromperie. Le capitalisme est une ploutocratie, une dictature comme une autre.

    Mon humble conclusion :
    Le capitalisme est incompatible avec la Nature, il est incompatible avec la Démocratie.
    Je suggère de rapidement reprendre le pouvoir afin de changer ce régime avant qu’il ne choisisse de s’effondrer et de se transformer ‘façon atrocité’ pour que rien ne change, comme il en a les moyens, on l’a vu. Le temps presse et nous sommes des éphémères, des passagers de la vie.

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