L’association Robin des Toits alerte sur les dangers sanitaires de la téléphonie mobile.

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D’après l’association « Robin des toits », les portables, ta transmission « bluetooth », la wifi et les antennes relais pris à haute dose sont des dangers pour notre santé comme l’a été l’amiante.

L’objectif de l’association est d’obtenir une réglementation abaissant les normes d’exposition du public, obliger les industriels à des études d’impact sanitaire avant tout lancement de nouvelle technologie et reconnaitre par l’État la notion d’handicap à l’électro-hypersensibilité.

Le programme de Robin des Toits comporte actuellement la proposition d’un moratoire sur la 3G (UMTS) et 4G jusqu’à diffusion d’un rapport scientifique crédible et l’interdiction légale pour les émissions Wi-fi, FemToCell, Wimax, DECT et Bluetooth, pour lesquels la protection du public est impossible en raison de leurs caractéristiques techniques.
Robin des Toits réclame le développement des antennes GSM (2G), différentes des antennes actuelles, moins puissantes et concentrées sur la couverture des espaces extérieurs.

Robin des Toits n’est donc pas opposé aux antennes-relais dans la mesure où celles-ci ne dépassent pas 0,6V/m, alors que le gouvernement fixe la limite à 41V/m pour le GSM 900/1800.

Robin des Toits est en revanche opposé au Wi-fi, FemToCell, Wimax, DECT, Bluetooth et 3/4G pour lesquels le seuil de 0,6V/m n’est pas applicable.

Le programme de l’association a pour principaux axes d’augmenter le nombre de point d’émissions (antennes-relais) afin de réduire la surexposition des personnes habitants à proximité, d’établir un réseau de zones à intensité plus faible garantie par l’État en raison du nombre croissant des personnes victimes d’électro-hypersensibilité, de diffuser par l’État – y compris en milieu scolaire – des documents comportant la liste des risques et les moyens simples de protection individuelle, et d’afficher dans les points de vente ce document.

 

Les lobbies industriels imposent leurs choix au gouvernement et aux agences officielles.

Pour Robin des Toits, « aujourd’hui, si les avis de l’OMS au niveau international et les agences de protection sanitaire en France et à l’étranger devraient suffire à limiter les intensités et à encadrer le déploiement de la téléphonie mobile, aucune instance gouvernementale dans le monde n’a entériné ce consensus scientifique. »
Et de poursuivre : « Ce vide juridique permet à l’industrie de ne subir aucune contrainte, comme à l’époque de l’amiante. Pire, ce sont les gouvernements et les agences officielles qui favorisent l’industrie de la téléphonie mobile en définissant des limites d’émissions basées sur l’effet de chaleur des micro-ondes, et non sur les effets spécifiques athermiques reconnus depuis les années 60, à l’époque des premiers radars. »
Selon l’association, « les lobbies industriels de la téléphonie mobile font régulièrement des études rassurantes, généralement financées par l’industrie elle-même. » Robin des toits parle également de « pressions exercées sur certains chercheurs qui trouvent des résultats qui ne vont pas dans le sens espérés par l’industrie quand d’autres agences ou fondations, inféodés à l’industrie, défendent la thèse de l’innocuité sanitaire. »

Le Grenelle des ondes n’a donc pas été suivi d’effets et à l’heure où aucune réglementation protectrice n’existe, le danger réel de ce déploiement technologique est rejeté par les gouvernements et les industriels.

 

Et les citoyens dans tout cela ?

Comme la pollution, les ondes ne se voit pas, cette  technologie est jugée utile – « c’est le progrès » – qui ne doit « surtout pas remettre en cause les habitudes personnelles. »

Pour Robin des Toits, « il s’agit donc d’un problème à résoudre sur le plan gouvernemental. »

Pour éclairer le citoyen et lui permettre de se protéger de ces dangers, l’association donne quelques arguments qui démontrent la toxicité du groupe technologique de la téléphonie mobile, notamment le rapport international Bio-initiative, signé par des médecins reconnus comme autorités.

Sur le plan scientifique, ce rapport tend à prouver que les diverses émissions de la téléphonie mobile sont causes de pathologies (perturbations physiologiques dans l’expression des protéines, altérations non réparables dans les séquences d’ADN, perturbations de processus dans les protéines de stress, altération du système vasculaire (encéphaloscan, Belpomme), altérations physiologiques dans le système immunitaire, perturbations neurologiques et troubles du comportement, neurinomes acoustiques et tumeurs du cerveau, déclenchements de leucémie et cancers enfantins, déclenchements des processus dans les cancers du sein, perturbations physiologiques des régulations membranaires).

Sur le plan médical, l’ARTAC (Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse), animée principalement par le professeur Dominique Belpomme, situe, à travers les propos de ce médecin, les causes de l’électro hypersensibilité à la téléphonie mobile. Le cancérologue a fait le lien entre dégradation de l’environnement et maladies, dont le cancer.

Rappelons encore l’appel à pétition des médecins du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) du 21 Avril 2009. « Le caractère pathogène des effets non thermiques des appareils portables de téléphonie est établi (et ses effets connus) : augmentation du risque de tumeurs cérébrales et parotidiennes, malignes ou non, chez les utilisateurs réguliers durant plusieurs années. Certaines populations, les enfants notamment, y sont plus sensibles. Des recommandations strictes d’utilisation doivent être officiellement émises. »

On pourrait allonger la liste de tous ces témoignages et alertes lancés par diverses instances médicales. Rapports qui sont contestés, même par certains médecins – tout comme le dérèglement climatique a ses climatosceptiques -, et des utilisateurs qui en prennent autant, insidieusement, mais ne sont pas électro hypersensibles.

« Il ne s’agit pas systématiquement de « tout arrêter », claironne Robin des Toits, mais de limiter la technologie après en avoir évalué l’impact. La protection sanitaire ne peut en aucun cas être un retour en arrière par rapport à un outil technologique ! D’autres technologies sont alors à inventer et c’est cela le progrès et l’intelligence humaine. »

 http://www.robindestoits.org/Recapitualtif-du-danger-de-la-telephonie-mobile-portable-antenne-relais-Bluetooth-Wi-fi_a1520.html

Auteur: Loïc Quintin

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