La CGT et la CFDT de Faverges ont remis le député Armand à sa place sur la réforme des retraites

Ce jeudi le député Antoine ARMAND tenait à la Soierie à FAVERGES une réunion publique. Les deux syndicats CFDT et CGT l’attendaient devant la Soierie avec leurs drapeaux.

Une cinquantaine de personnes participait à ce rassemblement.

Gérard ROHI a lu le communiqué commun de l’Intersyndicale et Bernard GUIGUITTANT  de la CFDT a lu le texte qu’il avait rédigé au nom des 2 syndicats.

Bernard Guiguittant au milieu des gendarmes

 

 

 

 

 

 

 

 

La gendarmerie est venue pour voir ce qu’il en était…et la réunion en salle de la Soierie a démarré en présence du Député et de quelques Maires, Secrétaire Départemental et élus locaux.

 

 

La salle était bien remplie.

Les deux syndicats ont interpelé le Député qui reste inflexible sur la réforme des retraites et votera le projet de loi.

Armand sur la sellette

Les nombreuses questions ont porté sur les critères de pénibilité, le logement- et la 3eme ligne sur la quittance des bailleurs sociaux, le mode de scrutin à l’élection législative, le pouvoir d’achat-vie chère, les centrales nucléaires, la démocratie, les ordonnances Macron sur la fusion du C.E, DP, CHSCT, les largesses faites au MEDEF, les licenciements individuels des seniors avant la retraite par les DRH et qui baissent les effectifs (ex ST DUPONT qui de 350 salariés il y a quelques années est passé à 100 salariés)…

Le Député s’est dit attaché au dossier sur le logement en évoquant l’encadrement des loyers dans le cadre des petites villes de demain en apportant aux Communautés de communes des moyens pour financer du logement selon les demandes des territoires, ceci pour faire face à des emplois en tension.

Il a évoqué une réflexion sur un nouveau mode de scrutin à l’élection législative (dit par notation) et a reconnu à demi mot les méfaits des ordonnances Macron sur la fusion du C.E, DP, CHSCT. Il s’est aussi épanché sur la nationalisation d’EDF

La nationalisation d’EDF, une véritable arnaque

Coutumier du fait, Macron l’entourloupeur, dont le député Armand est un fidèle servile, utilise le terme nationalisation pour nous tromper.
En fait, en utilisant un mot de gauche, il va pouvoir mieux privatiser EDF
Aujourd’hui l’État possède 90 % d’EDF. S’il veut la privatiser, il a les mains libres en devenant propriétaire à 100 %
Il pourra tranquillement découper EDF en trois parties en utilisant le principe : socialiser les risques et privatiser les profits

Ainsi, avec ce projet de démantèlement dit « projet Hercule, EDF sera divisé en trois entités distinctes, regroupées dans une holding sous forme de filiales indépendantes qui pourraient se faire concurrence et être facilement cessibles.

Le découpage fomenté par le gouvernement est le suivant :
• EDF Vert regrouperait les entités les plus profitables (les énergies renouvelables, qui comprennent la petite hydraulique, l’éolien, et le photovoltaïque, les réseaux électriques Enedis et SEI) et serait largement ouvert aux investisseurs privés, friands des revenus récurrents et sûrs ;

• EDF Bleu comprendrait les entités sensibles nécessitant des investissements lourds comme le nucléaire et resterait public ;

• EDF Azur serait une filiale d’EDF Bleu et aurait la charge des barrages hydroélectriques dont les concessions seraient remises en concurrence.

Le projet « Hercule » a été élaboré par des banques d’affaires, à la demande de la direction d’EDF, afin de répondre aux préconisations de la Commission de Bruxelles en matière d’ouverture à la concurrence et de démantèlement des services publics.

Une arnaque Macroniste supplémentaire qui justifie encore plus la nocivité de son mandat.

 

Auteur: Catherine BONDI

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1 commentaire

  1. Le pb n’est PAS MACRON mais la prédation du grand capital sur l’État via tous les moyens.

    Tous les services publics SONT démantelés au profit du privé.

    Le capitalisme est une ploutocratie
    laquelle tourne clairement au fascisme
    en n’appliquant plus les lois fondamentales de libre-arbitre
    et de souveraineté de la population.

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