Javad Pousheh avait 11 ans quand les forces de sécurité iraniennes l’ont tué d’une balle derrière la tête. Cette phrase est terrible à lire, et elle est à l’image des atrocités et de la brutalité avec lesquelles les forces de sécurité répondent au désir de liberté qui a embrasé le pays depuis la mort de Mahsa (Zhina) Amini.
« Les forces iraniennes de sécurité ont tué une vingtaine d’adolescent·e·s dans le but d’écraser l’esprit de résistance de la courageuse jeunesse du pays. Si la communauté internationale était une personne, comment pourrait-elle regarder ces enfants et leurs parents dans les yeux ? » Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.
Javad fait partie des 23 enfants, adolescents et adolescentes qui ont été tués ces dernières semaines. A ce chiffre effroyable s’ajoutent toutes les victimes majeures, ainsi que celles que nous n’avons pas encore identifiées. Toutes ont en commun le fait d’avoir participé à des manifestations largement pacifiques, ou de s’être trouvées en marge de celles-ci.
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