Gardons le sourire « éclate de rire » en obtenant le maintien de son rassemblement de ce dimanche interdit par le Préfet

Mise à jour 23H53

C’est un véritable camouflet que vient de subir le Préfet de Haute-Savoie.

Suite à référé liberté déposé par le collectif  « Gardons le sourire », organisateur du « Grand Rassemblement pour les libertés » prévu ce dimanche 23 mai à Annecy, le tribunal Administratif de Grenoble vient de suspendre le décret préfectoral interdisant la manifestation. (lire ICI le délibéré de la juge)

Dans leur communiqué, ce collectif avait dénoncé un abus de pouvoir du Préfet « qui n’a pas tenu compte de la situation particulière d’Annecy avec des mesures adaptées au lieu et aux circonstances sanitaires locales alors qu’il a relayé la « politique générale » du gouvernement « . (…)
(…) « En effet en reprenant les chiffres donnés par la préfecture lors de l’interdiction du 25 avril, et ceux de l’interdiction actuelle, on constate que la situation n’est plus du tout alarmante avec une baisse du taux d’incidence de 290 pour 100 000 habitants à 109,5 pour 100 000 habitants, soit 1 cas sur 1000 potentiellement non contagieux ce qui constitue une situation normale en tous temps.(…)

(…) « Ce qui signifie que le préfet se permet de tout interdire quand il veut pour un motif fallacieux. »

Ainsi les juges du tribunal administratif de Grenoble ont tenu compte des arguments des organisateurs en privilégiant la liberté de manifestation sur des risques éventuels d’aggravation de la circulation du virus.

 

Le rassemblement des Glières « Paroles de résistance » , interdit par le Préfet, pourrait bénéficier des mêmes dispositions

Comme le CRHA est un aussi un collectif, au même titre que « Gardons le sourire », on pourrait imaginer qu’un référé liberté puisse être déposé au tribunal administratif de Grenoble pour annuler l’interdiction du rassemblement des Glières « Paroles de résistance » du 30 mai par le Préfet.

 

Les organisateurs pourront-ils respecter les consignes de distanciation ?

Dans le délibéré de la juge du tribunal administratif, il est rappelé que les organisateurs devront faire respecter les mesures sanitaires en vigueur, à savoir le port du masque obligatoire, la distanciation physique d’un mètre entre les participants, et l’hygiène des mains.

Sachant que la plupart des participants aux précédents « Grands rassemblements » sont des « anti masque », la mesure risque d’être difficile à faire respecter par les organisateurs.

On peut se demander si des procès verbaux seront dressés par les forces de sécurité sur recommandation du Préfet.

Auteur: gfumex

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