Ce samedi 11 mars, la manif avait deux visages. Celui des femmes et des salariés en luttes, bien qu’il existât un seul et unique visage, celui des citoyennes et citoyens dénonçant à la fois les violence sexistes et celle de la réforme des retraites.
Parti depuis la place de l’hôtel de ville, le cortège s’est déroulé le long des rues sinueuses de la vieille ville où les murs ont résonné des slogans lancés avec force par les 400 manifestantes et manifestants de ”Noustoutes” : Pas de violeurs dans les quartiers, Pas de quartier pour les violeurs »
Un peu en retrait, le cortège contre la réforme des retraites a défilé beaucoup plus tranquillement fort de leur 2 000 manifestants, alors que le 7 mars, le compteur affichait 11 000. La décision précipitée d’organiser une nouvelle démonstration contre la réforme des retraites ce samedi et les conditions 
climatiques ont certes refroidi les manifestants.
Toutefois, les représentants syndicaux restent confiants considérant que la pression est toujours aussi forte avec une nouvelle manifestation le mercredi 15 mars dans la même dynamique des précédentes. Une mobilisation qui doit créer le doute chez les parlementaires et obtenir un vote négatif au parlement.
