Ce 26 mars 2024, pour protester contre le manque de parole du gouvernement, le collectif composé de CGT retraités, FO, UCR, FSU retraité/es, CFE-CGC, Retraités de la Fonction Publique, Solidaires retraité.es, LSR ont décidé de se rassembler une nouvelle fois devant la Préfecture.
Près de 120 personnes sont venues faire entendre leurs revendications et dévoiler la réalité de leur quotidien.
Les faits contredisent les promesses gouvernementales
”Alors que le président Macron affirmait que dans les 5 ans suivant 2017, il ne toucherait pas aux retraites, depuis 2017 la perte a été de 9,1 %”, affirment les syndicats de retraités. ”Les dépenses incompressibles , comme l’alimentation, l’énergie, augmentant davantage pour les plus de 74 ans. »
Quels sont les problèmes rencontrés en Haute-Savoie ?
« Tout est fait pour pénaliser notre département comme partout en France. On constate que l’on a rarement des réponses claires de la part des élu.es. Ce ne sont pas des interlocuteurs fiables. Il y a aussi des menaces sur les pensions de reversions et sur la Sécurité Sociale. Les hôpitaux sont en faillite. La création d’une cinquième branche sur l’autonomie contribuerait à poursuivre la destruction de la Sécu.”
Qui va payer la protection sociale complémentaire ?
« Cela constitue un transfert sur les complémentaires santé. Depuis quelques années, on va vers un système néo libéral, mettant à bas les fondements de notre sécurité sociale. Il y a donc nécessité de demander des explications/éclaircissements auprès de la MGEN. Les mesures prises évacuent la notion de solidarité, car l’on va augmenter la part de cotisation. Ceci va créer encore plus d’inégalités et d’attaques de nos droits à la santé ; car, tout est fait pour sur-cotiser, prendre des options supplémentaires qui ne feront qu’augmenter les cotisations. «
Et les EPHADS qu’en est-il ?
»Il n’y a pas de réels contrôles suffisants concernant les conditions de vie des résidents et de ceux et celles qui y travaillent. De plus, on manque de spécialistes.
Ceci est révélateur de l’état des services publics. Ajouter à cela l’invasion du numérique, qui aboutit au démantèlement de certains services. On observe alors des suppressions de postes. »
Compte tenu du refus gouvernemental d’accéder aux revendications des retraités, il faudra s’attendre à une poursuite des mobilisations, courant avril et mai.
Colette Charlet