Des jeunes lycéens nous donnent des leçons sur les perturbateurs endocriniens

C’est le réseau environnement santé 74 et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) qui ont lancé une expérience pédagogique pour sensibiliser les jeunes aux risques graves sur la santé publique de la présence de phtalates dans le PVC, substances chimiques plus connues comme ”perturbateurs endocriniens”.


Pour cela, les jeunes de trois lycées annéciens ont participé à l’Opération ”zéro phtalates”.

Le Réseau Environnement Santé  (RES) est à l’origine de cette démarche nationale d’éducation à la santé

Agnès Augier et Patrick Lemettre

Axelle Sanguin de livry

 

 

 

Cette opération s’est déclinée au niveau local par une expérience pédagogique remarquable mise en place par Axelle Sanguin de Livry, directrice de la CTPS, Agnès Augier, Conseillère en santé environnementale et le Dr. Patrick Lemettre, médecin et membre du RES

 

 

 

Opération Zéro phtalates

Dix élèves et deux membres des équipes pédagogiques volontaires de chaque lycée se sont engagés à participer à une expérience ”grandeur nature” pour mesurer dans leur organisme la présence de phtalates.
Pour cela, deux mesures du taux de phtalates présent chez ces trente-six participants ont été effectuées à l’aide d’un bracelet en silicone. La première a été réalisée avant et la seconde après un atelier de sensibilisation. Celui-ci leur a permis d’identifier les sources de contamination (produits du quotidien) et de trouver des solutions pour réduire les expositions grâce à quelques changements de comportements et habitudes.

Au cours d’une réunion organisée au lycée Sommeiller, ces jeunes ont présenté les résultats de leur expérience, en présence de André Cicolella, toxicologue et président du RES.

André Cicolella est intervenu en début de réunion pour dresser un tableau complet des effets néfastes des perturbateurs endocriniens, en particulier sur la prématurité. Informez-vous sur le site du Réseau Environnement Santé et celui de l’INRS.

 

Des gestes simples permettent de réduire les effets nocifs des phtalates sur la santé.

Il a été démontré que de réduire les expositions environnementales aux substances chimiques et d’améliorer la qualité de notre alimentation permet de réduire la prématurité, certains types de cancer, la puberté précoce et l’infertilité, l’ostéoporose, l’obésité, le diabète, l’hypertension,les maladies cardio-vasculaires, l’asthme et les allergies …

Lea bonne nouvelle est que les phtalates sont éliminés quotidiennement par l’organisme humain.

 

Axelle Sanguin de Livry, et Agnès Augier ont souligné la qualité du travail réalisé par ces jeunes qui sont devenus des ambassadeurs de la santé pour alerter, à la fois leurs parents et leurs camarades, sur les conséquences catastrophiques des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine, mais aussi sur celle de la planète :

Des revêtements PVC dans les crèches d’Annecy
Comme dans la plupart des communes, beaucoup de crèches ou de classes maternelles possèdent des sols en PVC. Bien souvent, l’obstacle principal est une question de budget. La ville d’Annecy est saisie du problème. karine Bui-xuan Picchedda, maire adjointe à la santé, est très sensible à cette question. Nous envisageons de l’interviewer en particulier si la ville d’Annecy et le Grand Annecy souhaitent signer la charte d’engagement « Villes et Territoires sans perturbateurs Endocriniens ».

Auteur: gfumex

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