Mis à jour le 12 février à 10H03
Ce matin, les ras de 5 et les roulements de tambour pédagogiques résonnaient devant les grilles du lycée Fauré.
Une banderole portée par des enseignants de la FSU, alertaient les élèves sur les conditions catastrophiques dans lesquelles les épreuves de contrôle continu (E3c) était organisées.
Certains enseignants esquissaient un salut militaire ironique à l’adresse de leur « général ministre » qui les oblige à « marcher au pas ».
Les élèves de première des sections générales étaient convoqués ce matin pour subir les épreuves de contrôle d’Histoire-Géographie. L’administration, pour éviter d’être débordée par la présence de trop d’élèves avait reporté ces mêmes épreuves l’après-midi pour les sections technologiques.
Ne disposant des deux enseignants obligatoire pour surveiller les épreuves, le principal du collège Raoul Blanchard a été appelé à la rescousse. Une secrétaire aurait même été recrutée comme surveillante, ce qui, selon la FSU, est illégal.
Les enseignants grévistes, toujours aussi déterminés, interviennent sur tous les lycées du bassin annécien :