Si Olivier Véran est venu comme médecin tâter le pouls des haut-savoyards, le ministre a reçu une injection d’invectives les plus crues les unes que les autres.
Aux cris de « liberté », « liberté ». et « NON au passeport sanitaire », une centaine de manifestants, se sont rassemblée devant la préfecture, face à un impressionnant cordon de CRS casqués, matraques et boucliers à la main.
Le Préfet a sûrement voulu montrer que la Préfecture était un lieu à défendre de toute intrusion, comme celle du 14 juillet .
Des manifestants aux contours très indéfinissables, réunissant des anti-vaccins, des militants politiques et associatifs défenseurs des libertés, quelques familles …
Pendant que les manifestants exprimaient leur colère, Olivier Véran est resté invisible.
Sa visite « éclair » a débuté à 11h15 par une visite au siège du Secours populaire à Pringy pour découvrir les activités du Secours populaire et échanger avec les bénévoles
À 12h05, le ministre signait la convention France Relance au bénéfice de l’association.
À 14h00 il répondait aux questions des journalistes à la préfecture avant de partir en trombe.