Un compteur Linky rapporté aux élus de la Métropole de Grenoble réunis en conseil d’agglomération

Ça s’est passé le 3 février. Le collectif Grenoble anti-Linky et des habitants de la cuvette grenobloise ont interrompu le conseil de la communauté d’agglomération (la Métro) pour rendre aux élus un compteur Linky.

Ce compteur avait été posé de force chez un habitant de Pont-de-Claix en dépit de ses refus réitérés par lettre recommandée à Enedis, lors de réunions publiques organisées par la mairie, ou au siège régional d’Enedis, appuyé par le collectif anti-Linky. Le maire même de Pont-de-Claix, président de la Métro, avait affirmé publiquement : « Les habitants ont le droit de refuser Linky. »

« Ce geste, affirme le collectif, est un refus à un dispositif liberticide et anti-écologique, imposé par l’Etat aux frais de l’argent public. »

Le collectif anti-Linky de Grenoble – une ville où le maire est écologiste – « invite les élus locaux à imiter leurs collègues qui, aux côtés de 800 collectifs d’opposants, dénoncent un coup de force démocratique. » D’un autre côté, le collectif invite les électriciens compétents à aider ceux qui refusent Linky à le rendre à ses promoteurs.

Rester libres et humains

 C’est un véritable cri d’alarme que pousse le collectif grenoblois (grenoble-anti-linky@riseup.net ; http://grenoble-anti-linky.ekablog.com/). « Nous refusons la vie connectée, déshumanisée et gaspilleuse d’énergie. Nous n’avons pas besoin d’objets intelligents qui décident à notre place et nous espionnent à domicile. 

Nous voulons rester libres et humains. »

Auteur: Loïc Quintin

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