50 % en moins de viande et de sucre dans le monde permettra de nourrir 10 milliards d’humains en 2050 en préservant la planète

AVERTISSEMENT :

Nous reprenons l’article paru sur sur France info à partir des informations issues de la revue The Lancet et de l’ONG Fondation EAT.

La réserve que nous faisons concerne la qualité nutritive et saine de ces produits.

Manger 5 fruits et légumes, comme le suggère depuis plusieurs années la campagne nationale d’État, peut s’avérer être un conseil empoisonné. Si ces produits sont d’origine industrielle, nourris aux pesticides et aux engrais chimiques, ils auront tendance à empoisonner les consommateurs et à provoquer de nombreuses maladies.

Même le bio, s’il est industriel, n’est pas la solution car il provient aussi de production à grande échelle dans des pays du Sud en exploitant une population pauvre avec des salaire de misère.

En se donnant une façade vertueuse, les grands groupes, comme Monsento, qui s’est « lançé » dans le bio, empêche le développement d’une agriculture paysanne autochtone dans ces pays. Un agriculture qui permettrait de nourrir abondement la population tout en développant une économie locale.

Selon la revue The Lancet et l’ONG Fondation EAT, en divisant par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et en doublant celle des fruits, des légumes et des noix, il est possible de nourrir sainement 10 milliards d’humains d’ici à 2050 tout en préservant la planète.

Consommer moins de viande rouge, plus de légumes, plus de fruits et plus de graines permettrait d’éviter environ « 11 millions de décès prématurés par an », d’après la revue The Lancet et l’ONG Fondation EAT.

En divisant par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et en doublant celle des fruits, des légumes et des noix, il est possible de nourrir sainement 10 milliards d’humains d’ici à 2050 tout en préservant la planète. C’est la conclusion d’un groupe de 37 experts de 16 pays qui ont travaillé pendant trois ans sur la question, et qui publient un rapport le 16 janvier. Le document, coréalisé par la revue médicale The Lancet et l’ONG Fondation EAT, plaide pour une « transformation radicale » de nos habitudes alimentaires.

« Les régimes alimentaires actuels sont une menace pour les gens et pour la planète »

Pour protéger sa santé tout en préservant l’environnement, il faut, selon ces experts, consommer au quotidien, en moyenne, 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières (riz, blé, maïs, etc.), 250 grammes de lait entier (ou équivalent), et seulement 14 grammes de viande rouge. C’est 10 fois moins qu’un steak de taille classique. A défaut de viande rouge, les protéines pourraient provenir de la consommation de volaille (29 grammes), de poisson (28 grammes), d’œufs (13 grammes) voire de noix en tout genre (50 grammes).

Selon eux, un tel régime permettrait d’éviter environ « 11 millions de décès prématurés par an » dans le monde, soit un cinquième du nombre total de morts, alors que la population mondiale atteindra 10 milliards d’individus d’ici à 2050. « Les régimes alimentaires actuels poussent la Terre au-delà de ses limites et sont source de maladies : ils sont une menace à la fois pour les gens et pour la planète« , expliquent les chercheurs.

Réduire de plus de 50% la consommation de sucres ajoutés

Mais les auteurs cherchent à rassurer : il n’est pas question de demander à chacun de suivre un régime strictement identique. Ceux-ci ont en effet établi des « fourchettes d’ingestions recommandées par groupes d’aliments« , et le régime peut être adapté selon « la culture, la géographie et la démographie« . Il est néanmoins nécessaire, selon eux, de « réduire de plus de 50% la consommation d’aliments moins sains, tels que les sucres ajoutés » et d’éviter les aliments ultratransformés.

« La façon dont nous mangeons est l’une des causes principales […] des maladies non-transmissibles » comme l’obésité, les maladies cardio-vasculaire ou le diabète, a précisé à l’AFP le Pr Tim Lang, l’un des auteurs de l’étude. « De la même manière que notre système alimentaire a radicalement changé au XXe siècle, nous estimons qu’il doit changer radicalement au XXIe« , a-t-il ajouté.

 

Auteur: gfumex

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4 commentaires

  1. Merci pour la possibilité de Partager sur Facebook !!

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  2. bravo Gérard
    tu nous conseilles de changer de régime alimentaire pour sauver la planète, pas d’exproprier le capitalisme. J’ai l’impression que le « libertaire » qui sommeille en toi dort profondément et a oublié ses fondamentaux.

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    • Merci Jean.

      Heureusement que tu es là pour me le rappeler

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  3. « Selon la revue The Lancet et l’ONG Fondation EAT, en divisant par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et en doublant celle des fruits, des légumes et des noix, il est possible de nourrir sainement 10 milliards d’humains d’ici à 2050 tout en préservant la planète. »

    Soit mais existe-t-il suffisamment de forces pour y parvenir ?
    A voir l’efficacité des COP et autres grand-messes, on peut plus que douter.
    D’autre-part, supposons une seconde que l’on puisse nourrir 10 milliards d’humains, 2 ‘jours’ plus tard, à 12 milliards et plus comment cela sera-t-il possible ?

    Ni la proposition 1, changer les choix alimentaires, ni la proposition 2 changer les manières culturales (donc l’industrie, donc la finance, donc la politique) ne sont réalistes sans une véritable RÉVOLUTION mondialisée au sens le plus brutal et conceptuel du terme.
    Qui la veut et comment cela serait-il possible de la décider ?
    C’est manifestement impossible de la part de quasiment tous les politiciens au pouvoir du monde actuel.
    C’est donc bien une révolution qui est envisagée dans ce document mais sans le dire …

    la question est QUI ET COMMENT FAIRE ?
    La question n’est pas posée car im-pensable.

    La question vient, à quoi, à qui sert cet article ?

    – – – –
    « Manger 5 fruits et légumes, comme le suggère depuis plusieurs années la campagne nationale d’État, peut s’avérer être un conseil empoisonné. »

    Cette injonction-conseil a été faite sur un coin de table par des gens de l’ANSES (dixit une personne de l’ANSES). Il n’y a pas d’études précises derrière, c’est une pure spéculation – certes de bon sens mais sans bases, la preuve une imprécision a-scientifique, comme un nombre versus des masses. D’après une étude statistique, cela a entraîné en Californie une augmentation des cancers ‘pesticides’, conjonction d’une population majoritairement ‘éclairée’ et des cultures locales industrielles bourrées de pesticides …

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