ANNECY mercredi 18 août
NON AU PASS SANITAIRE OUI POUR LA LIBERTÉ
Yvan Perez, secrétaire départemental CGT savait qu’il n’atteindrait pas les 4000 manifestants défilant samedi dernier 14 août à Annecy : « Mobiliser en semaine en appelant à la grève ne permet pas d’atteindre ces chiffres.”
Pour le militant pompier CGT leurs revendications vont bien plus loin qu’une réaction épidermique de colère : « Notre combat est avant tout 
social pour défendre les attaques du gouvernement contre les salariés, mais aussi pour tous les citoyens, soumis au chantage du pass sanitaire pour les contraindre à se vacciner alors que cela doit rester un choix. Menacer les salariés de licenciement s’ils ne sont pas vaccinés est inacceptable et représente une mesure autoritaire qui ouvre la voie à une restriction des libertés démocratiques chèrement acquises dans notre pays.
Les soignants en tête de pont
Par la voix de la représentante CGT de l’hôpital d’Annecy, les soignants n’acceptent pas d’être mis à l’index alors qu’ils ont répondu présents depuis le premier confinement pour porter secours à la population, au mépris de leur santé, dans des conditions de travail éprouvantes : « Certains ont accepté d’apprendre un nouveau métier. Des infirmières ou infirmiers de bloc opératoire qui devenaient soignants anesthésistes ou de réanimation. Certaines professions devenaient aide soignants, agents de bio nettoyage ou couturière. En culpabilisant les personnels hospitaliers dans la transmission et la propagation du virus, le gouvernement tente de se dédouaner de ses responsabilités »
Un parcours bien organisé dans les rue de la ville.
Rassemblés devant la Préfecture, après la prise de parole des représentants CGT de l’hôpital et des agents des services public, suivie de celle de Michel Lombart de la FSU, les manifestants ont défilé dans les rues annéciennes, munies de nombreuses pancartes où l’on pouvait lire : « Liberté de choisir Non à l’obligation vaccinale, Non au pass sanitaire ». « 2020 Anges et héros 2021 Irresponsables et démons ». « De supers héros à supers zéros, il n’y a qu’un Pass ».
Symboliquement, la manifestation pris fin devant la siège de l’ARS « Agence Régionale de Santé », le bras « armé » de la politique sanitaire gouvernementale.
(Vous trouverez dans un prochain article une vidéo de la manifestation et de nombreuses interview.)
