Volodymyr Zelensky, la marionnette « va-t-en guerre » de Biden contre l’envahisseur Poutine, guerrier et sanguinaire .

Mis à jour le 3 avril 2022 à 13h05

Ne nous n’y trompons pas !

De tous temps, les populations subissent la guerre imposée par les tenants du pouvoir, avec le relai des marchands d’armes, et ceux du BTP pour la reconstruction.

Les enfants, les femmes, les hommes ukrainiens tombent sous les bombes russes et sont contraints à l’exil pour fuir l’horreur. Notre devoir est de les aider par devoir de solidarité et un immense élan international, relayé par les pays européens, s’est mis en place. Toutefois, on peut regretter que les réfugiés fuyant leur pays, qu’ils soient africains, syriens, soudanais, … n’aient pas bénéficié d’un tel soutien.

 

Poutine est bien l’agresseur de l’Ukraine. Il massacre la population ukrainienne sous les bombes et affirme sa volonté d’annexion

Qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. L’agresseur est bien Poutine. Mais cela n’empêche pas de marquer la responsabilité des États-Unis. La mauvaise foi serait d’utiliser ce prétexte pour faire croire à un soutien de Poutine.

 

Volodymyr Zelensky, un bouffon « va-t’en guerre » ?

Dans un article paru dans le JDD, le journaliste Antoine Malo décrit Volodymyr Zelensky comme « ambitieux, calculateur et brutal » selon des proches du président ukrainien.

« C’est un très grand ambitieux, un négociateur redoutable, un pragmatique qui peut être très dur avec ses équipes », affirme Ruslan Bortnik. « Son image de mec cool et sympa, c’est de la poudre aux yeux, ajoute l’ancienne députée de son parti Hanna Skorokhod. Il est aussi charismatique qu’autoritaire. »
En bon illusionniste, l’ancien amuseur public aurait donc trompé son monde (…).

Début mars, Volodymyr Zelensky a nommé un nouveau gouverneur pour la région d’Odessa. Auprès de France Inter, ce mercredi 9 mars, un rabbin de la ville confie son inquiétude car le nouveau venu est un ancien commandant d’Aïdar, un bataillon de volontaire aux idées tout aussi nauséabondes que le régiment d’Azov*, un noyau ultra-nationaliste voire néonazie.

Toutefois, nuance Eric Aunoble** : « Le gouvernement a besoin de personnes expérimentées pour combattre contre l’ennemi mais on ne peut pas faire le procès du président Zelensky, juif par ailleurs, d’être idéologiquement proche des figures néonazies. »

 

L’impérialisme américain à la manœuvre

L’objectif des États-Unis est d’imposer sa stratégie de domination idéologique et économique dans toute l’Europe avec l’appui des pays européens acquis au développement du capitalisme financier, source d’inégalité et de souffrance pour les populations défavorisées.

L’obsession de tous les présidents américains est de casser la Russie en provoquant le départ de Poutine considéré comme un danger pour son peuple – ce qui est vrai – et pour la « Démocratie occidentale ».

De la même façon, les États-Unis  ont combattu l’URSS, aidé objectivement par le régime détestable stalinien, responsable de centaines de milliers de morts, d’extermination de juifs, d’emprisonnement d’opposants au régime, comme le fait actuellement Poutine. 

Ces dérives totalitaires du socialisme ont permis aux États-Unis de développer son idéologie anti-communiste, avec le soutien des pays occidentaux.

 

Le retour de l’OTAN, bras armé et idéologique des États-Unis

La stratégie de Biden a été de créer les conditions pour que Poutine tombe dans le piège de l’Ukaine, ceci pour permettre de réveiller l’OTAN de sa mort cérébrale et ainsi imposer sa présence idéologique au sein de l’Europe. Un deuxième piège dans lequel est tombé Macron et l’Europe.

 

Le cynisme honteux des États-Unis et de la France

En montant du doigt le nouveau Tsar Poutine – paranoïaque belliqueux – comme l’homme à abattre, les États-Unis oublient qu’ils ont mené – et mènent encore – la même politique expansionniste en Amérique Latine et en Moyen-Orient.

N’oublions pas son intervention au Chili en mettant au pouvoir le fasciste Pinochet pour provoquer la mort d’Allende, président socialiste élu démocratiquement dans son pays.

N’oublions pas le va-t-en guerre Bush qui, sous le prétexte inventé par les États-Unis d’armes à destruction dont aurait disposé Saddam Hussein, ont bombardé l’Irak, mettant à feux et à sang toute une région dont on voit encore aujourd’hui les conséquences désastreuses vécues par les populations.

N’oublions pas la guerre menée par la France en Algérie dont nous devrions être condamnés pour crime contre l’humanité.

 

Nous devons condamner au même niveau le « va-t-en guerre » Volodymyr Zelensky, l’impérialisme américain de Biden, la complicité de la France et des États européens, et les volontés expansionnistes de Poutine, pour imposer la paix exigée par les populations civiles.

Soutenons tous les peuples en résistance contre leurs pouvoirs corrompus, dont celui de Volodymyr Zelensky, celui de Poutine, et de toutes les dictatures sévissant en Europe.

C’est au peuple à s’émanciper des pouvoirs totalitaires.

 

La chine en embuscade

La chine, cette force impérialiste, s’est fait oubliée volontairement dans ce conflit « occident contre Russie ». Cela lui a permis d’observer avec une certain plaisir malsain le déchirement pathétique entre l’occident – sous la coupe américaine – et la Russie de Poutine.

L’Inde, et les 25 pays qui n’ont pas condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie considèrent qu’on assiste à une guerre de l’occident. Une guerre entre « blancs ».

La stratégie de la Chine sera de « surfer » sur l’affaiblissement de l’occident pour envahir le monde avec le relai des pays du Sud, Inde comprise. Son emprise économique qu’elle a développée depuis des décennies en Afrique et dans différentes parties du monde, lui permettra d’étendre son hégémonie avec, à terme, la volonté de devenir maître du monde, en imposant son régime autoritaire et dictatorial.

 

Azov* : Le régiment d’Azov constitue un noyau ultra-nationaliste, voire néonazie, au sein de l’armée ukrainienne. Son écusson officiel, qui bombe le bras de ses soldats, est d’azur et d’or, une surface sur laquelle se croisent deux éclairs, dans une référence transparente à l’imagerie de la Waffen-SS.
Éric Aunoble : est docteur en histoire (EHESS, Paris, 2007), chargé de cours à l’université de Genève

Auteur: gfumex

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6 commentaires

  1. Pas d’accord avec cette inversion des responsabilités. En effet, Poutine avait largement la possibilité, notamment avec l’appui de la Chine et d’autres pays, de déposer une demande dans le cadre de l’ONU pour résoudre les problèmes posés, dont la question de la non-adhésion de l’Ukraine à l’ONU en échange d’une garantie de non-agression. Mais il a choisi de mener une agression militaire contre l’Ukraine, sous prétexte de « dénazification », ce qui est absurde. Cette agression meurtrière est inadmissible et doit être clairement condamnée.
    En effet, ces néo-nazis ne sont qu’une très petite minorité en Ukraine, étant surtout actifs sur le front du Dombass.
    Les héritiers de la Makhnovistina,le mouvement anarchiste cosaque du sud de l’Ukraine est certainement plus nombreux, mais on n’en parle pas dans nos médias. Entre 1919 et 1920, ce mouvement a joué un rôle essentiel dans la révolution en chassant d’abord les troupes autro-allemandes et ensuite en bloquant l’avancée des armées de Dénikine et de Wrangel en direction de Moscou. Mais l’Armée Rouge Bolchèvik, un temps alliée avec la Makhovistina (du nom du grand stratège et leader paysan Nestor Makhno) a trahit le mouvement anarchiste, qui avait développé des coopératives agricoles et envoyé du blé par train aux habitants de Moscou. Des cadres de l’Armée makhnoviste ont ainsi été fusillés alors qu’ils participaient à une réunion de coordination et malgré une résistance des Ukrainiens, le pouvoir Bolchévik s’est imposé, avec ensuite des millions de morts sous Staline.
    Poutine est l’héritier de ces assassins et il n’hésite pas à s’appuyer sur des milices d’extrême-droite, comme les « Loups de la nuit », qui ont participé à la prise de la Crimée et ont défilé récemment, le 9 janvier, à Banja Luka, au côté des nationalistes serbes, afin de montrer l’appui de Poutine au plan de sécession de la Republika Srpska visant à casser par la force brutale la Bosnie-Herzégovine, un pays multi-culturel depuis le 13ème siècle.
    Là aussi, il est urgent que les citoyens de nos pays prennent conscience du danger et participent à la Marche pour la Paix entre Nezuk et Srebrenica entre le 8 et 10 juillet afin de contribuer à la paix et éviter une confrontation entre forces serbo-russes et Otan.
    Nous devons être opposés à tous les impérialismes et régimes autoritaires. L’idéal serait bien sûr une résurgence d’une entente de pays non-alignés (comme à l’époque de Tito) à condition que des garanties de non-agression existent. Mais est-ce encore possible ?

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    • Je partage cette analyse. Toutefois, je regrette l’absence de toute référence à la politique impérialiste des États-Unis. Bien sûr, le responsable de l’invasion de l’Ukraine est Poutine, ce qui est incontestable, et qu’il avait la possibilité d’éviter la guerre. Mais en disant cela, on a l’impression que les États-Unis sont blancs comme neige. La volonté obsessionnelle de Biden de chasser Poutine du pouvoir a créé une stratégie de provocation poussant Poutine à envahir l’Ukraine.

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      • Soutien et donateur de votre média, je regrette que Librinfo 74 ait pu publier un tel billet sans en mentionner l’auteur, ni situer le contexte de sa publication, et en la faisant publier de réserves, sur des propos que je juge pour le moins inexacts et pour le moins révisionnistes.

        Cet article me semble faire beaucoup d’amalgame et ne met pas en exergue que la Russie est l’agresseur et l’Ukraine le peuple victime des bombes et de la volonté d’annexion… Et cela quelles que soient les contours des personnalités des chefs d’état en présence.

        Je ne suis pas pro-américain, mais une chose est certaine, comme la France, les USA sont un pays démocratique, là aussi quelles que soient les faiblesses et contradictions de ce système instauré par nos aieux révolutionnaires de 1789 et d’après…

        Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, Un journaliste, syndicaliste et défenseur de la liberté de la presse.

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        • Premièrement : Contrairement à ce qui est précisé dans le commentaire, le billet est bien signé par moi. Il suffit de voir la signature sous le titre dans la page d’accueil.
          Deuxièmement : il est faux d’écrire que :« Cet article me semble faire beaucoup d’amalgame et ne met pas en exergue que la Russie est l’agresseur et l’Ukraine le peuple victime des bombes et de la volonté d’annexion »
          J’ai écrit « Les enfants, les femmes, les hommes ukrainiens tombent sous les bombes russes et sont contraints à l’exil pour fuir l’horreur. »
          « De la même façon, les États-Unis  ont combattu l’URSS, aidé objectivement par le régime détestable stalinien, responsable de centaines de milliers de morts, d’extermination de juifs, d’emprisonnement d’opposants au régime, comme le fait actuellement Poutine. 

          Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté en me faisant passer pour un « pro »poutine », ce qui constitue un mauvais procès pétri de mauvaise foi, je viens de rajouter un paragraphe dans l’article, qui, j’espère lèvera toute ambiguïté.

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  2. Dans mon commentaire, j’ai mis par erreur « non-adhésion à l’ONU » au lieu de « non-adhésion à l’Otan », mais vous aurez sans doute rectifié.
    Suite à la fin du « Pacte de Varsovie » qui regroupait les pays du bloc de l’est, l’Otan aurait du disparaître à son tour, mais a survécu faute d’une Défense européenne.
    Dans plusieurs situations, les dirigeants étasuniens arrivent à se présenter comme des sauveurs, alors qu’ils ont contribué à la dégradation de la situation.
    Mais dans le cas de l’Ukraine, c’est aussi à cause d’une certaine passivité des pays européens. En effet, il serait judicieux pour ce pays de développer, non pas un projet nationaliste (avec mise de côté de la langue russe) mais un projet fédéraliste en donnant leur place à toutes les parties du pays. Mais encore faut-il que ce soit un fédéralisme basé (comme en Suisse)sur la citoyenneté, les communes, les régions, et non pas sur l’ethnicité, comme l’est le concept « fédéraliste » dominant dans les pays de l’est depuis l’ère communiste. Cette version ethnique constitue aussi un blocage en Bosnie-Herzégovine.

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  3. Quel que soit le jugement que l’on porte sur le régime de Poutine à l’intérieur de la Russie, force est de constater que son discours du 22 février 2022 comporte une logique évidente; il ne veut pas se retrouver dans la situation de Staline en négociation avec la France et la Grande Bretagne bloquant le nécessaire accord tripartite pour traverser la Pologne en cas d’attaque d’Hitler. Les plénipotentiaires arrivent après moult tergiversations et reports, SANS POUVOIR DE SIGNER !!! C’est la raison du pacte Germano-Soviétique, gagner du temps , après l’Anschluss, les Sudètes, la Tchécoslovaquie lâchement abandonnées à Hitler par les français et les anglais, Staline pouvait tout craindre ; cette fois, il préfère prendre les devants. Ecouter Jacques Blanc sur You Tube, un suisse collaborateur de l’Otan, ça remet d’aplomb.

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