Vive la grève à radio France. Et en plus on a de la musique !

Le service public est attaqué avec une violence sans précédent par le gouvernement Macron, et en particulier celui des médias. Une attaque sans précedent se porte également sur l’exercice du métier des journalistes,

Nous voulons que le pouvoir – et il en a les moyens – puisse financer un véritable service public d’information, indépendant et de qualité. Ceci est indispensable si nous voulons maintenir une démocratie en France de plus en plus attaquée par cette dictature à la main de fer dans un gant de velours.

Nous revendiquons le paiement d’une redevance à la hauteur des services que ce service public rend et qu’utilise gratuitement le monde patronal des entreprises. Que l’on nous dise pas que la publicité leur coûte car c’est nous qui la payons en achetant leurs services et les produits manufacturés. En fait, c’est nous qui payons le service public des médias à travers les pub qui nous polluent.

Cette redevance devrait être calculée sur le chiffre d’affaire des entreprises – en particulier celles du CAC 40 et sur les revenus des particuliers.

Avec ce système nous bénéficierions d’une radio et télé publiques sans PUB !! Le pied !

Vous ne savez pas comment il est agréable d’aller sur France culture sans se retrouver agressé par la vente du dernier modèle de voiture à gros cylindre où par l’offre des meilleurs services bancaires, comme on peut l’être sur France Inter ou – encore- pire sur les chaînes privées.

Auditeurs, téléspectateurs, revendiquons un service public de l’information indépendant et de qualité, sans pub et sans reproches (enfin, toujours un peu quand même avec l’esprit critique qui nous anime)

 

 

Auteur: gfumex

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2 commentaires

  1. Je suis bien d’accord pour réclamer un service public d’information indépendant et de qualité. Mais comment peut-on se faire entendre pour réclamer cela? Une pétition ?
    La radio France Inter est devenue en effet insupportable, avec de plus en plus de pubs, la culture anglo-saxonne omniprésente, les mêmes « experts » néo libéraux , le ton de certains journalistes ..pouah!
    On a de la musique les jours de grève, oui, mais beaucoup de chansons en anglais me semble t-il..pas beaucoup en Grec, italien, allemand, roumain..C’est quoi l’Europe?

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  2. Une fois de plus tous les moyens sont bons pour asservir les rétifs.
    La macronie continue sa tache de destruction des services publics.
    La santé, les transports, l’éducation, ..
    Le remplacement des fonctionnaires par des contractuels ..
    Bref le capital se gave sur la bête et pourquoi se priver il a pris tous les pouvoirs ; on appelle cela le totalitarisme. Les preuves abondent.
    Rien de plus naturel et facile pour ces gens de se servir.

    A propos de France-culture, auditeur depuis plus de 50 ans je dois dire que sous les coups de l’ultralibéralisme mâtiné de copinage affairiste, cette radio exceptionnelle n’en finit pas de décevoir.

    Les personnes vraiment intéressantes sont exclues, l’eau tiède submerge presque tout.
    Il reste un presque, c’est probablement l’objet de cette attaque dont la brutalité est reconnaissable dans la plupart des actes de ce gouvernement. Le capitalisme a des manières reconnaissables : la violence.

    J’ai depuis longtemps perdu l’espoir de voir que la démocratie puisse progresser dans ce pays. C’est tout le contraire : la contrainte d’un capitalisme en déconfiture devient de plus en plus féroce au fur et à mesure qu’il se transforme par nécessité de survie en un régime de ploutocratique mondialisé.

    C’est d’abord localement (mais peut-être pas exclusivement) autour d’actions nous recentrant sur une économie locale, sociale, nécessairement écologique, s’émancipant des multinationales (et des États croupions) que nous pourrons refonder un monde démocratique.

    Couper les dépendances asservissantes en créant des activités solidaires, retrouvant et partageant les savoirs-faire.
    Il n’est plus temps de constater les catastrophes, les désastres mais d’agir.

    Quoiqu’il advienne (révolution sociale réussie ou non, fascisme empirant), il nous faut rapprendre de toute urgence (c’est long et difficile) à nous organiser pour faire société, société vivable, sociale, démocratique, écologique.
    Laissons les capitalistes de suicider et portons nos efforts à construire l’après.

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