Une jeune lycéenne nous envoie ses textes

Publié par j.c le 6 Juin 2017 dans Chronique | 0 commentaire

Nous diffusons les articles de Tabatah, une jeune lycéenne amoureuse de l’écriture, qui sème ses petites graines littéraires sur le terrain journalistique. Nous lui souhaitons une vie exaltante dans laquelle les lettres et les mots lui permettront de lui dessiner un bel avenir. Les pages de librinfo lui sont ouvertes.

Épidémie en France.

Français, françaises, un drame est en train de plonger notre pays dans une inquiétude des plus certaines. Une étrange maladie s’abat sur le peuple et ses contemporains, en prenant une forme différente en fonction de sa victime.

Parmi les disparus, nous aimerions rendre un hommage particulier à la dignité de M. Manuel Valls, à la transparence fiscale de François Fillon, à l’engagement politique de Mme Marion Maréchal le Pen, à l’humilité de M. Jean-Luc Mélenchon, au Parti Socialiste qui malgré tous les efforts qu’il a pu produire s’est retrouvé rongé par les gangrènes qui l’ont décimé de tous les côtés et enfin, à l’unité du peuple français. Nous présentons également toutes nos condoléances aux proches de Mme Marine le Pen, qui est officiellement morte après excès de sympathie le 3 mai, à la fin du débat.

Pour conclure, la rédaction voudrait adresser un message directement aux lecteurs, en leur conseillant de profiter de ces valeurs si rares politiquement parlant que nous avons tous tendance à vite les oublier.

Brumes

Vote blanc.

En politique on se retrouve souvent face au mur, ne sachant pas si l’on doit plutôt rentrer dedans, le contourner par la droite, ou bien la gauche. Certaines personnes décident de rester au pied de ce mur en attendant que ça passe.

Je parle bien-sûr du vote blanc : une solution qui pourrait selon elle servir de protestation contre le système établi. Les êtres humains protestent en général lorsqu’ils n’ont plus le choix. Là où la guêpe pique, l’être humain vote blanc. Leur seul point commun ? Ils montrent tous deux leur derrière. Sauf que vous l’aurez deviné, l’un est plus efficace que l’autre. La guêpe choisit de faire mal, elle diffuse son venin pour se libérer de la situation qui la met en péril. L’Homme, lui, a décrété que ça ne servait à rien de se rebeller, même s’il est anti-système. Il préfère s’en tenir à fermer les yeux très fort et voter quelque chose qui ne sera pas comptabilisé.