Un nouveau souffle pour l’écologie politique chez « Europe, Ecologie, les Verts ».
De gauche à droite: F. Astorg, B. Serrate, A. Perrier, J. Venjean, A. Coulombel et C. Walthert.
Après leur congrès régional pour les Savoies qui s’est tenu le 28 mai à Annecy et le congrès national qui s’est tenu la semaine dernière à Paris, c’est un parti écologiste rénové qui s’est présenté lors d’une conférence de presse ce lundi au café « La Coupole » à Annecy.
Jacques Venjean, nouveau secrétaire régional, et Alain Coulombel, nouveau secrétaire national adjoint, accompagnés de quelques élus et militants du parti EELV, ont présenté le bilan de leur action, analysé les raisons des difficultés rencontrées, particulièrement la baisse du nombre des adhérents, tant sur le plan régional que sur le plan national, et exposé les résolutions prises pour donner une impulsion nouvelle au mouvement et relancer son activité politique.
Sur le plan national, un nouveau bureau exécutif collégial entend se faire le porte-parole des militants et rompre avec un passé marqué essentiellement par des personnalités fortes et un peu trop tentées par le carriérisme personnel.
Tout l’effort du parti portera sur la clarification de ses orientations politiques après la décision d’une rupture explicite avec le parti socialiste du gouvernement.
Les secrétaires ont affirmé l’opposition claire et nette de l’écologie politique avec le néolibéralisme actuellement au pouvoir.
Ils entendent souligner, au-delà de leurs préoccupations environnementales, leur volonté d’une politique sociale plus juste et plus démocratique.
C’est en ce sens qu’ils s’opposent à la loi El Khomri, contre le code du travail, et qu’ils préconisent une politique plus soucieuse de la croissance du bien-être humain que de la croissance du PIB.
Sur le plan régional, les militants nomment trois dossiers préoccupants :
Celui du projet de « centre des congrès » sur la presqu’île d’Albigny, dont ils dénoncent le caractère d’atteinte insupportable à l’environnement et, en même temps, au droit de la population à jouir du littoral du lac. Ils mettent en garde également contre la jurisprudence qui ouvrirait la possibilité en bien d’autres endroits de bétonner les plages publiques.
Celui des transports locaux, dénonçant la gabegie économique et la pollution qui résulteraient de la construction d’une ligne de bus à haut niveau de service et du percement concomitant du tunnel sous le Semnoz.
Enfin, celui de la pollution de la vallée de l’Arve.
Ils appellent tous les citoyens conscients de l’urgence de changer le mode de fonctionnement de la société à les rejoindre afin de constituer une force réelle capable d’imposer un développement durable, respectueux de l’environnement naturel, de la santé humaine et de la paix entre les humains.