Témoignage de Justine vivant au Caire : pas d’indignés sur la place Tahrir
Justine, 25 ans, étudiante en Master 2 de droit à l’université de Grenoble, a déjà bien roulé sa bosse.
Âgée de 7 ans, elle arrive au Yemen avec ses parents. Elle y vit huit années de son enfance, ce qui l’enracine dans sa passion pour les Pays arabes.
Dès son retour en France elle repart à 16 ans à Bombay. Dotée d’une bourse de la Fondation « Zellidja », elle projette de découvrir « Bolywood ».
L’année suivante, grâce à une nouvelle bourse, elle part à Moscou pour se rendre par le train à Shangaï.
Puis, elle repart en stop à Istanboul depuis Grenoble. Peu après, elle séjourne en Syrie avant les évènements.
Avec une amie, elle découvre l’Afghanistan et s’intéresse à la question du harcèlement des femmes afghanes.
On peut dire que Justine aime le défi du voyage
Tout cela ne l’empêche pas de poursuivre ses études.
Au cœur de la pace « Tahrir »
Il y a un an et demi, elle « plante sa tente » au Caire, en Égypte. Très proche des milieux artistiques de la Danse et du cinéma, elle a lié amitié avec de nombres jeunes Cairotes.
Avec un physique de jeune femme blonde, le fait de parler couramment l’arabe lui a permis de s’imposer dans une société machiste, en particulier sur la place Tahrir où elle a pu s’intégrer sans trop de mal à la foule de manifestants.
Des Pays-bas où elle se trouvait avant de partir au Caire, elle s’était renseignée sur la présence d’un mouvement des indignés.
Elle constata que l’esprit des « indignés » est bien absent de la place « Tahrir » :
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