Publié par librinfo74 le 10 Mar 2023 dans Droit des femmes, Local, Reportage | 1 commentaire

Rendez-vous était donné ce mardi 8 mars devant le Centre Bonlieu d’Annecy, pour une grève féministe où se sont associées des organisations syndicales, politiques et associatives.

Près de 150 personnes avaient fait le déplacement en dépit de la pluie, avec la présence de jeunes portant banderole.

Une « déferlante féministe » pour être aussi en solidarité avec les femmes du monde entier, victimes de violences, de discriminations, comme en Iran, Afghanistan, au Kurdistan, en Ukraine… Pensons aussi aux femmes Russes qui manifestent au prix de leur liberté.

Le poids des réformes en cours et ses conséquences

La réforme des retraites va accentuer les inégalités. Alors, il faut se battre et faire avancer les revendications face aux régressions sociales. On note toujours plus d’écart de salaire. Les femmes sont souvent payées 1/4 en moins, provoquant plus de précarité et de difficultés à boucler les fins de mois. Ajouter à cela les charges familiales comme celles des enfants ou de leurs aîné.es. N’oublions pas les interruptions de carrière ; ce qui fait baisser le taux de pension de près de 40% par rapport à celle des hommes. On en arrive à travailler plus pour gagner moins !

Stop aux violences sexistes et compris sexuelles
On en parle beaucoup en ce moment, mais peu de solutions sont apportées, qu’elles soient dans le champ privé ou institutionnel, médical ou économique. Les victimes veulent être accompagnées, soutenues. Il y a nécessité de sortir de l’invisibilité, et faire exister leurs droits fondamentaux. Ceci est vraiment préoccupant pour les travailleuses sans papiers. Elles veulent être reconnues et l’on doit veiller à faire appliquer les lois, en finir avec les attaques de l’extrême droite.

Défendre le droit à l’avortement
Dans certaines parties du monde, il est criminalisé. Alors faisons en sorte qu’il soit inscrit dans notre constitution. Sur les traces de Gisèle Halimi, en ce 8 Mars qui lutta pour ce droit, créons un rapport de force, ne cédons pas à l’instrumentalisation lancée par Macron à l’égard de cette militante infatigable pour le droit des femmes.

Alors, en ce jour faire du bruit à 15H40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées.  Ras le bol du patriarcat ! Et comme le dit la chanson : Marchons, chantons, luttons !